Fin du plan social à la SBM : satisfaction générale ?
Le gouvernement et le Conseil national se réjouissent d’un accord trouvé dans l’entreprise qui évite un drame social. Du côté des syndicats, si la satisfaction pointe, des bémols demeurent.
La casse sociale n’aura pas lieu. Avec 227 départs volontaires et seulement 4 départs contraints, le plan social s’achève au sein de la Société des Bains de Mer sans cataclysme. La direction de l’entreprise a annoncé être arrivée à un accord jeudi soir et forcément, la décision a fait réagir tous azimuts.
Hier, le gouvernement a salué « l’état d’esprit des discussions, qui a permis de trouver des solutions les plus adaptées possibles aux situations individuelles des employés de la SBM concernés par le plan social, en privilégiant de manière quasi-exclusive les départs volontaires ».
« Nous avons fait les efforts nécessaires »
Ajoutant « qu’une SBM plus agile sera mieux à même de relever les défis importants qui continueront à se présenter à elle dans les prochains mois, notamment au vu des incertitudes liées à la situation sanitaire et à une reprise économique mondiale qui s’annonce fragile dans les secteurs principaux d’activité de la société ».
Du côté du personnel, les représentants du syndicat des Jeux eux aussi se disent « satisfaits » qu’il n’y ait quasi-pas de départs contraints et que les accords collectifs ne soient pas révisés. « Nous avons fait les efforts nécessaires pour retrouver la paix sociale, en ayant l’écoute du gouvernement et l’aide du Conseil national. »
Le climat serein est retrouvé ? « Le seul bémol est que les seuls à avoir fait des efforts, ce sont les employés. Certes les membres du comité exécutif ne toucheront pas de prime qualitative du fait des mauvais résultats, comme tout le monde ; Mais qu’en estil de leur prime quantitative ? Nous regrettons qu’ils n’aient fait aucun effort », lancent les représentants des syndicats des Jeux. Qui espèrent aussi de la direction qu’une action soit intiée pour encourager les générations de jeunes Monégasques à se tourner vers les métiers du Casino. « C’est le plus beau métier du monde et il intéresse moins les jeunes de notre pays. Nous voulons comprendre pourquoi et changer la tendance ».