Ce qu’ont dit les élus du Conseil national
■ « En ce qui concerne la levée attendue des restrictions imposées à ce stade par la situation sanitaire, nous souhaitons tous que le couvrefeu soit levé à brève échéance, en fonction de l’amélioration de certains indicateurs. Parmi les mesures les plus attendues par les résidents figurent la réouverture des restaurants le soir, ainsi que la possibilité de pratiquer tous les sports, dans le respect de protocoles sanitaires stricts. »
« Notre jeunesse représente l’avenir de notre pays et doit faire l’objet de toute notre attention. Comme l’État monégasque a su le mettre en place pour des causes prioritaires telles que les droits des femmes ou la transition numérique, la question de la création d’un poste de délégué à la jeunesse se pose aujourd’hui. » Stéphane Valeri, président du Conseil national. « Le confinement a inévitablement été un révélateur, un accélérateur et un facteur aggravant de ces violences. Aujourd’hui, il est plus que nécessaire de renforcer les moyens alloués à l’AVIP [Association d’Aide aux Victimes d’Infractions Pénales] et d’accélérer sur les dispositifs d’accompagnement et de soutien, qui devraient être déjà mis en place depuis longtemps. » Nathalie Amoratti-Blanc, présidente de la commission des Droits.
■ « Le vaccin permettra de rompre cette spirale infernale dans laquelle nous nous trouvons. Il faut encourager chacun à y souscrire sauf à accepter un isolement interminable parfois contourné par un engourdissement trompeur devant des écrans stériles et néanmoins dangereux. » Jean-Louis Grinda, élu d’Union Monégasque, président de la commission pour le suivi du Fonds de Réserve Constitutionnel et la Modernisation des Comptes Publics.
■ « La France à la Covid, c’est la faute à Monaco. Dunkerque est confinée le week-end à 1 000 km d’ici, c’est la faute à Monaco. Les Allemands ferment les frontières avec l’Alsace et la Lorraine, c’est la faute à Monaco. Heureusement certains élus français se sont montrés nos amis. À Nice, Paris ou Bruxelles laissez-nous gérer nos spécificités comme nous le souhaitons. » Fabrice Notari, président de la commission pour le suivi de la Négociation avec l’Union Européenne.
■ « Il ne faut pas confondre la France avec quelques détracteurs. Jamais les autorités françaises n’ont accusé Monaco de quoi que ce soit. La Principauté a besoin de la France mais la France aussi a besoin de la Principauté, ne serait-ce que par les 45 000 emplois occupés par des Français non-résidents. » Pierre Dartout, ministre d’État