« % de logements sociaux, c’est irréalisable à Beaulieu-sur-Mer »
Cette année, Beaulieu-sur-Mer devra payer plus de 360 000 euros de pénalités au titre de la loi SRU. Son maire les Républicains, Roger Roux, voit rouge : « C’est irréalisable sur ma commune, comme sur d’autres d’ailleurs. Lorsque j’ai été élu maire en 2001 [la loi date de 2000], il y avait 77 logements sociaux sur la commune. En 2008, il y en avait 99, on était à 5,31 %. En 2014, nous sommes arrivés à 187 logements sociaux. Et en 2020, nous en avons 190 : 9,3 %. Pour une petite commune [3 743 habitants] sans foncier, c’est pas mal ! »
Le foncier, voilà le problème pour Roger Roux : « Nous n’avons aucun terrain, à l’exception de trois parcelles que nous avons identifiées : le jeu de boule ferrée, le terrain contigu au gymnase et l’école élémentaire. » Des projets globaux sur le moyen et long terme. Roger Roux jure : « Dès qu’on le peut, dès qu’on a une opportunité, on réalise des logements sociaux. Dès qu’un terrain n’est pas vendu, toutes nos opérations se font à travers des baux à construction pour mettre à disposition des logements sociaux ! Mais l’État ne prend pas en compte nos efforts. » efforts. » « L’État ne prend pas en compte nos
Les communes qui ne remplissent pas les quotas de logements sociaux et qui ne rattrapent pas leur retard sur trois ans sont redevables de pénalités. Elles sont proportionnelles au nombre de logements manquant pour atteindre les % en . Et si les efforts en termes de quantité et de qualité (logements type PLAI, PLS et PLUS) ne sont pas au rendez-vous, le préfet sanctionne. Une majoration est appliquée aux communes carencées, en plus des pénalités qui sont prélevées chaque année. C’est donc le cas de