« On nous demande notre avis mais on ne nous écoute pas »
« Je ne suis pas franchement déçu car je ne suis pas surpris, commente le maire d’Antibes Jean Leonetti. C’est pour moi une mauvaise mesure mais c’était difficile pour le gouvernement de changer d’avis sur le confinement après seulement deux week-ends. Ç’aurait été une aberration dans l’aberration. Le côté positif c’est que, maintenant, tous les élus des Alpes-Maritimes sont opposés au confinement. La Métropole niçoise a fini par se ranger à l’avis des maires de l’ouest. »
« La décision n’appartient pas au préfet mais au gouvernement. On nous demande notre avis mais on ne nous écoute pas. Le ministre personnellement prend la peine d’appeler c’est très civil et très courtois de sa part mais c’est plutôt une information polie qu’une concertation ».
« Des mesures du Moyen Âge »
« Sur la mesure en ellemême je la trouve peu efficace et très pénalisante. Sans même parler des conséquences économiques, elle peut avoir des conséquences sociales et familiales importantes ».
Pour combattre l’épidémie, il faut, selon lui, « continuer à vacciner massivement et pratiquer des tests. Utilisons les moyens modernes : les traitements, la technique, la médecine, la science. Et évitons d’avoir recours aux méthodes du Moyen Âge comme le confinement partiel ou total ».
« Les mesures sanitaires sont des mesures de santé publique. Les mesures de confinement sont des mesures politiques » résume l’élu azuréen.