Un plan sismique
« A force, nous sommes rodés. » Avec l’accumulation des alertes rouge pour inondations ces dernières années – la tempête Alex en triste point d’orgue –, le poste de commandement métropolitain de la gestion de crise à Nice est habitué à fonctionner. Rien qu’à l’automne , il a été mis en marche seize fois. « Le territoire de la Métropole Nice-Côte d’Azur a cette particularité d’être soumis à % des risques majeurs », rappelle Philippe Soussi, adjoint au maire et délégué à la gestion des risques et au territoire Coeur de Ville. S’il y a un côté positif à retirer de ces expériences, c’est bien le perfectionnement à la gestion des crises. La réactivité est le maître mot. « A travers une veille attentive, le service de la Direction de la prévention et de la gestion des risques (DPGR), les astreintes… on surveille toujours le risque et on est prêt à réagir », explique Yannick Dorgigné, chef du service du risque majeur à la métropole. Quand l’alerte est donnée, la prise de contrôle du PC communal pour coordonner la crise s’organise très rapidement : « Il est prêt h/, il n’y a plus qu’à l’allumer pour prendre en main la crise ».
« Nous pouvons avoir une centaine de policiers municipaux à déployer pour
En cas d’alerte tsunami, une centa niçois seront immédiatement dépl niçoises.
évacuer les plages », sans oublier les pompiers … On est capable de mobiliser pas mal de monde assez rapidement ».
Caméras de surveillance
Dans la vaste panoplie des moyens de prévention, les caméras de surveillance le long de la promenade des Anglais ont un rôle. Tournées vers le large, elles permettent de jauger l’arrivée potentielle de la vague. «Dela partie est de Nice jusqu’au Cap d’Ail, les côtes sont assez rocheuses donc le re