Monaco-Matin

ASM:LELEGO BAROUDEUR

Il voyage avec son propriétai­re de par le monde De Cannes aux tribus locales de Nouvelle Calédonie

- DOSSIER : YANN DOUYÈRE ydouyere@nicematin.fr PHOTOS : NICOLAS B.-C.

C’est une histoire peu commune que nous conte Nicolas Bernard-Casanova. Originaire de Toulon, dans le Var, ce militaire dans la Marine nationale est un fervent et fidèle supporter de l’AS Monaco.

« J’ai cette passion du club depuis les années 1994-1995, témoigne Nicolas. Année de création des Ultras également. » Amené à beaucoup bouger de par son travail et celui de son père, il arrive tout de même à fouler les travées du stade Louis-II durant sept ans, « entre 2013 et 2020 car j’habitais dans le Var à ce moment-là. Cela m’a permis de m’abonner au club et de venir au stade régulièrem­ent. »

Passionné de voyages et... de Lego !

L’Asémiste de coeur raconte avec enthousias­me ses souvenirs en commençant par « la belle épopée européenne de 2004 », qui avait vu l’AS Monaco se hisser en finale de la Ligue des champions. « J’étais en Guyane à cette époque, et je me rappelle encore des matchs suivis discrèteme­nt dans ma salle de cours au lycée, décalage horaire oblige. »

Le club, indirectem­ent, lui a aussi offert un beau cadeau d’anniversai­re le soir de ses trente ans. « C’était lors du quart de final aller de Ligue des champions en 2015, face à Arsenal. J’avais fait le déplacemen­t à Londres avec mon épouse », se remémore-t-il. Monaco s’était imposé 3 buts à 1.

Outre ces moments inoubliabl­es, Nicolas se rappelle également «la belle expérience d’un trajet en bus avec les Ultras de seize heures pour rallier Leverkusen », sans oublier « la fête du titre au Louis-II en 2017. C’était magique. »

Certains joueurs l’ont particuliè­rement marqué tout au long de ces années, notamment « Shabani Nonda, Marcelo Gallardo ou, plus récemment, Kylian Mbappé ».

Mais alors, en quoi ces récits témoignent d’une histoire peu commune ? Sans doute parce qu’à 36 ans, ce supporter monégasque est accompagné d’un fidèle allié, lui aussi fan du maillot à la Diagonale qu’il porte constammen­t sur lui, Nolan. Qui n’est autre qu’une figurine Lego.

« L’idée était de rassembler mes deux passions en un, confie Nicolas. De garder un souvenir de mes voyages et de laisser une petite trace monégasque. De montrer que Monaco est présent et soutenu partout dans le monde. »

« Hâte que Nolan le Monégasque se retrouve devant le Louis-II »

Depuis, il l’emmène partout, et se prend même au jeu de le mettre en scène et de le photograph­ier, notamment en Nouvelle-Calédonie, où le militaire est installé depuis août 2020. « Avec le confinemen­t, je n’ai pas pu encore faire LA photo. » Mais pas de quoi entamer l’optimisme de Nicolas. « J’ai hâte que Nolan le Monégasque se retrouve enfin devant le Louis-II. » Quand on est à l’autre bout du monde, ce n’est toujours de tout repos de suivre les événements sportifs dans l’Hexagone, notamment en direct.

« Étant à Nouméa depuis août dernier, c’est vrai qu’avec dix heures de décalage horaire, ce n’est pas super pratique. Suivant les horaires, ça m’arrive de me lever à 3 h pour suivre les matchs. Mon épouse me dit que je suis fou. »

Le but maintenant pour Nicolas est de pouvoir retourner dans les stades, avec Nolan bien entendu, pour lui « faire découvrir de nombreuses enceintes du monde entier ».

“Il m’arrive de me lever à 3 h pour suivre les matchs. Ma femme dit que je suis fou”

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 ??  ?? Sur les marches du Festival de Cannes. « Un petit clin d’oeil à la belle-famille qui est de Cannes. C’est un passage presque obligatoir­e quand on va dans cette ville. Nolan le Monégasque se devait d’avoir sa photo sur les marches du palais. »
Sur les marches du Festival de Cannes. « Un petit clin d’oeil à la belle-famille qui est de Cannes. C’est un passage presque obligatoir­e quand on va dans cette ville. Nolan le Monégasque se devait d’avoir sa photo sur les marches du palais. »
 ??  ?? À Yaté, Nolan a fait connaissan­ce avec les tribus locales. C’est en juin 2020 qu’il a commencé à voyager, avant même d’arridécouv­rir ver en Nouvelle-Calédonie. Un long périple l’attend avant de Monaco, situé à près de 17 000 km de Nouméa.
À Yaté, Nolan a fait connaissan­ce avec les tribus locales. C’est en juin 2020 qu’il a commencé à voyager, avant même d’arridécouv­rir ver en Nouvelle-Calédonie. Un long périple l’attend avant de Monaco, situé à près de 17 000 km de Nouméa.
 ??  ?? Nolan sur l’arbre à voeux au Pic n’ga, en NouvelleCa­lédonie. « C’est le plus haut point de l’île des Pins. Une fois arrivé en haut, après 2 h de montée, un « arbre » nous attend. On y glisse une pièce puis on fait un voeu. La vue à 360° est superbe. »
Nolan sur l’arbre à voeux au Pic n’ga, en NouvelleCa­lédonie. « C’est le plus haut point de l’île des Pins. Une fois arrivé en haut, après 2 h de montée, un « arbre » nous attend. On y glisse une pièce puis on fait un voeu. La vue à 360° est superbe. »
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Comme tout le monde, Nolan attend de pouvoir voyager ibrement de nou- l veau. Et d’enfin se rendre au Louis-II.

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