Le NVB fait coup double
Nice n’a pas flanché pour venir à bout de Cambrai et compte désormais 4 points d’avance sur Ajaccio, battu par Cannes, dans la course au maintien.
Il fallait le faire et ils l’ont fait avec la manière ! Après le revers d’Ajaccio face à Cannes (0-3, voir cidessous), l’occasion de s’offrir un bon bol d’air était trop belle.
Face à Cambrai qui n’est pas dans son assiette depuis quelques rencontres, les Niçois ont de suite pris le match par le bon bout. Plus solides et agressifs au bloc, ils créent un premier break dans cette première manche (16-12). Moment choisi par Cagliari, discret jusqu’ici pour sortir de sa boîte. Le pointu visiteur enchaîne les énormes services et permet
à sa formation de passer devant au tableau d’affichage (16-17). Dans ce money-time, les locaux ne lâchent rien et affichent une détermination de tous les instants. Sur une ultime attaque de Salerno, le NVB prend le score (2624).
Le deuxième set est à l’image du premier. Très serré et indécis. Un énorme bloc de Cuk, suivi de deux gros services du capitaine Clere permettent aux Azuréens de prendre le large (20-16). Un écart conservé, et le NVB fait le trou (25-21).
Le plus dur reste à faire, aller chercher ces trois points déterminants.
Un money-time déterminant
Le début de cette 3e manche est idéal, avec Andric et Giraudo qui font très mal à la réception nordiste (11-4). N’ayant plus rien à perdre, les joueurs de Gabriel Denys jettent leurs dernières forces dans la bataille. Petit à petit, ils grappillent leur retard (14-11 puis 16-16), jusqu’à passer devant à l’orée du money-time (21-20). Mais les Niçois ne veulent pas laisser de place au doute, et vont aller chercher cette si précieuse victoire en inscrivant les trois derniers points de la partie (26-24). La dernière attaque cambrésienne jugée faute libère tout un club.
Pour Jerome Clere, lui et ses coéquipiers « étaient conscients de l’enjeu de cette rencontre rondement menée du début à la fin. Ce sont trois points qui vont être capitaux en fin de saison ». L’entraîneur Ratko Peris abonde dans le même sens : « On a vraiment gagné avec la manière face à une belle équipe. Les gars ont été très agressifs au bloc et au service. La distribution du jeu par Mati (Giraudo) a été parfaite. » Avant de conclure : « Nous sommes désormais maîtres de notre destin à deux journées de la fin. »