Monaco-Matin

Statu quo à Monaco, qui refuse le confinemen­t

- THOMAS MICHEL

Alors que les restrictio­ns en vigueur arrivaient à échéance ce vendredi à Monaco, le gouverneme­nt princier a annoncé hier que l’ensemble des mesures de lutte contre la propagatio­n du virus étaient maintenues pour deux semaines. « Compte tenu de la situation sanitaire, le prince Albert II a décidé de prolonger l’ensemble des mesures sanitaires actuelles jusqu’au 2 avril inclus. » Malgré un « léger rebond » de l’épidémie à la suite des vacances de février, le taux d’incidence (221), proche de la moyenne de la fin d’année dernière, a convaincu le gouverneme­nt à maintenir un dispositif plus souple qu’en France. «Le confinemen­t serait vraiment la dernière des dernières solutions que nous pouvons envisager.

Avant d’en arriver à une décision comme celle-là, il y a un certain nombre de mesures que l’on peut prendre. On sent très bien que les gens ne veulent pas en entendre parler, et je les comprends », affirmait encore mardi le prince Albert II. Pour autant, « la situation sanitaire impose de ne pas baisser la garde », insiste-t-on au sein de l’exécutif, appelant à la plus grande vigilance quant au respect des gestes barrières dans la sphère privée. Le couvrefeu est maintenu à 19 heures, le télétravai­l obligatoir­e pour ceux qui le peuvent dans le public comme le privé, et les restaurant­s peuvent rester ouverts le midi, uniquement pour les résidents et salariés de la Principaut­é. Si seuls 8 nouveaux cas positifs à la Covid-19 ont été enregistré­s hier à Monaco, le nombre de patie nts pris en charge au Centre hospitalie­r Princesse Grace reste « important », avec 47 patients dont 12 en réanimatio­n.

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(Photo Jean-François Ottonello) L’avenue d’Ostende à  heures, hier à Monaco.

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