«Un désastre économique et psychologique »
Jérôme Viaud :
« C’est la stupeur pour les Maralpins plongés dans une nouvelle longue période de difficulté, souligne le président LR du conseil départemental. C’est un désastre économique et psychologique. Je déplore cette décision consternante, unilatérale et contraire à la volonté exprimée par les élus locaux. Je ne trouve aucune cohérence dans la valse des décisions qui rendent illisible et incohérente la gestion de cette pandémie. Depuis un mois, moment du pic du taux d’incidence à , les efforts des citoyens, des collectivités, de tous les acteurs du territoire, ont permis une baisse importante jusqu’à . A n’en pas douter, cette décrue va continuer. Reconnaissant les efforts faits en termes de vaccination sur les deux week-ends derniers, je reste convaincu que le taux de vaccination de % des maralpins demeure insuffisant pour une vaccination qui a démarré au mois de janvier. Il faut accélérer ! Ma conviction profonde est que le confinement doit rimer avec vaccination de masse. Je demande au gouvernement en contrepartie de ce coup dur, qu’il nous approvisionne massivement en vaccins et qu’il soulage le personnel de santé en forte tension dans les services de réanimation. »
« Nous avons été mis devant le fait accompli » Pas content, le maire LR de Grasse... « Faire semblant de nous concerter ce vendredi à midi [avant l’annonce de l’annulation de la venue du Premier ministre] alors qu’on prend les décisions la veille au soir... Il ne faut pas se moquer des gens. Nous avons été, encore une fois, mis devant le fait accompli. »
Concernant la vaccination, l’élu estime que l’État « n’est pas au rendez-vous. On nous a fait monter des centres depuis de longues semaines, on est obligé de pleurer pour avoir quelques doses [ pour Grasse lors des deux derniers week-ends] et, derrière, on nous dit que l’on ne va pas assez vite ? On fait des effets d’annonce en disant que l’on va accélérer le week-end, ce que les élus locaux demandent depuis un long moment déjà, et la semaine, on n’a pas de doses... Il faut arrêter. » (DR)