Monaco-Matin

Verrouille­r le maintien

Avec une victoire 3-0 ou 3-1 sur Tours, ce soir à Palmeira, le Nice VB serait débarrassé de la peur de la relégation

- ADRIEN SANTUCCI R. K.

Ce duel à trois pour le maintien entre Nice, Nantes et Ajaccio s’annonce épique à deux journées de la fin du championna­t. Ce matin les deux premières équipes citées ont 18 points, les Corses en ont quatre de moins. On y verra plus clair à l’issue de la rencontre décisive de demain entre Nantais et Ajacciens. Mais le plus important ce soir, c’est bel et bien que les Niçois sont maîtres de leur destin. Et ça, pour Ratko Peris, c’est un vrai plus : « On sait que si on veut assurer notre place en Ligue A, ça repose uniquement sur nos performanc­es. Nous n’avons même pas à regarder les autres rencontres. Il n’y a pas de calcul à faire, on se doit d’être focus sur notre match et être à 200 %. »

Peris : « Solidarité et agressivit­é »

Le maintien passera par le terrain avant toute équation mathématiq­ue. Et par un immense défi ce soir à Palmeira, face à Tours, ni plus ni moins que le double champion de France en titre et référence du volley tricolore de cette dernière décennie.

Mais cette saison décidément pas comme les autres, les Tourangeau­x la traversent contre vents et marées. Après le départ surprise en Lybie de leur leader Nathan Wounembain­a, les hommes d’Hubert Henno ont connu

Les Niçois s’étaient bien battus contre Cambrai, il faudra en faire de même ce soir.

un autre coup du sort avec les blessures de Montes et Udrys. Ce qui explique les quatre défaites successive­s entre février et début mars. Mais les deux tauliers ont depuis refait surface et ne sont pas étrangers au regain de forme du TVB, avec deux victoires en cinq jours face à Paris et Tourcoing. Pour le coach niçois, c’est une véritable épreuve qui attend ses joueurs. «Ça reste la place forte du volley français. C’est une équipe très solide à tous les niveaux, mais nous pouvons relever le défi. Il faudra se bagarrer comme on l’a fait à domicile face à Chaumont et Cambrai. Notre salut passera par une grande solidarité, et une agressivit­é de tous les instants. »

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L’ex-libero italienne de Brescia vient compenser la blessure de la Croate Rene Sain.

Confronté à de nombreuses blessures dans cette saison particuliè­re, et notamment l’arrêt définitif de la jeune libero internatio­nale croate Rene Sain, le Racing Club de Cannes recrute l’italienne Francesca Parlangeli ( ans). Cette saison, Parlangeli, m, évoluait en première division à Brescia, en Italie.

Dans sa carrière, elle a franchi toutes les étapes, en passant par plusieurs clubs et Ligues. Après des débuts dans le club amateur géré par son père, elle a évolué dans plusieurs autres aux alentours de Turin. Des M en Serie C en passant par la Serie B, Serie B, elle reste pendant  ans au Settimo Torinese, où la Transalpin­e évolue en Serie A. Lors des quatre dernières saisons, Francesca joue à Brescia en Serie A. Le Racing Club de Cannes va être sa première expérience à l’étranger.

« L’année qui vient de s’achever a été très difficile pour moi et compliquée de façon générale. J’ai fait face à pas mal de sacrifices et d’efforts envers mon équipe et mon club. Quand les résultats n’arrivent pas, l’ambiance autour devient plutôt stressante. Pour moi cette opportunit­é à Cannes devient une très belle aventure, une envie de me racheter de cette année. J’ai hâte de commencer à jouer, j’espère pouvoir donner ma contributi­on à l’équipe. À un mois de la fin du championna­t, c’est difficile mais je vais tout donner pour aider mes nouvelles coéquipièr­es. » confie-t-elle.

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(Photo F. Vignola)
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(DR)

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