Retrouvez la nouvelle attestation
Aux oubliettes, la nouvelle attestation trop complexe L’attestation pour activités physiques et promenade (dans un rayon de 10 km et sans limitation de durée) abandonnée. Une pièce d’identité suffira.
Le confinement allégé, auquel est soumis un tiers des Français dont les Azuréens depuis hier, a commencé par un couac avec la suppression express de l’attestation de sortie pour activités physiques et promenade (sans restriction de durée et dans un rayon de dix kilomètres). L’attestation applicable entre 6 heures et 19 heures dans les seize départements soumis à de nouvelles restrictions pourra en particulier être remplacée en cas de contrôle par un simple document attestant du domicile, y compris une pièce d’identité, a indiqué hier le gouvernement. Comme on le verra dans le document que nous reproduisons ci-dessous, l’attestation reste en vigueur pour les autres motifs : faire ses courses, consultations et soins, démarches administratives, culte, motif familial impérieux, etc. Quant à l’attestation applicable partout en France pour le couvre-feu (de 19 heures jusqu’à 6 heures), elle reste en vigueur.
Comble de la bureaucratie à la française
Sitôt paru hier matin, le document de
Une nouvelle attestation revue et corrigée...
deux pages avait provoqué de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, où il a été moqué comme le comble de la bureaucratie à la française. Cette attestation recensait quinze motifs de sortie, valables dans un rayon de dix kilomètres autour du domicile pour certains (dont les promenades) et trente kilomètres pour d’autres (dont les achats).
ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE
« Je vous l’accorde, l’attestation est complexe », avait concédé sur BFMTV une porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize. Dans un message envoyé hier matin aux préfets, le ministre Gérald Darmanin a d’ailleurs demandé de faire « des contrôles très pédagogiques (...) et de faire preuve de beaucoup de compréhension avant de verbaliser ».
Pour les personnes résidant dans les départements soumis à des mesures renforcées
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a menacé hier de bloquer les exportations du vaccin AstraZeneca si l’UE ne recevait pas d’abord ses livraisons, au moment où les Polonais et un tiers des Français se sont réveillés à nouveau confinés mais dans des modalités différentes. « Nous avons l’option d’interdire toute exportation prévue. C’est le message que nous passons à AstraZeneca : respectez votre contrat avec l’Europe avant de commencer à livrer d’autres pays », a déclaré Ursula von der Leyen dans une interview avec le groupe des médias allemand Funke.
Une plainte « formelle » envoyée
La présidente de la Commission européenne a rappelé que le contrat de l’UE avec AstraZeneca prévoit la livraison de doses produites à la fois sur le territoire de l’UE et au Royaume-Uni.
« Or, nous n’avons rien reçu des Britanniques, alors que nous les fournissons », a fait valoir Ursula von der Leyen, ajoutant que l’UE avait envoyé une plainte « formelle » au groupe pharmaceutique. « Je suis incapable d’expliquer aux citoyens européens pourquoi nous exportons des millions de doses de vaccins vers des pays qui produisent euxmêmes des vaccins et qui ne nous en envoient pas en retour ».
AstraZeneca doit livrer au deuxième trimestre soixantedix millions de doses de son vaccin anti-Covid, beaucoup moins que les 180 millions promises dans le contrat signé avec l’Union européenne. Au premier trimestre, l’UE devrait avoir reçu au total quelque 30 millions de doses d’AstraZeneca, contre 90 millions prévues par le groupe pharmaceutique suédo-britannique.