Monaco-Matin

Témoignage­s : « Nos années charnières »

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Guillaume Giano, résident monégasque de  ans, a mis près de dix mois pour dénicher un stage en alternance de six mois chez Monaco Wellness Systems, une société liée au sport. La Commission d’insertion des diplômés lui a été d’une aide précieuse. « Avant cela, j’ai essuyé bon nombre de refus et de non-réponses. Soit il y avait un lien avec la Covid, soit la structure était trop petite, n’avait pas les moyens financiers. Beaucoup de camarades ont eu le même problème. Je suis le dernier pour qui cela s’est décanté. Mes parents commençaie­nt à me mettre la pression ,témoigne cet étudiant en école de commerce spécialisé­e dans le sport.

Cette période est compliquée pour nous, étudiants. Ce sont nos années charnières, là où l’on commence notre carrière, que l’on s’insère dans la société, que l’on acquiert des compétence­s et une connaissan­ce de l’entreprise. Notre inexpérien­ce rend difficile l’intégratio­n dans une société. Beaucoup se sentent lésés, impuissant­s. Le réseau personnel de la CID a été très utile. Avant de trouver un stage, on avait analysé ma situation et définit mes attentes. »

« J’étais perdue »

Pour Margot Bergesi,  ans, les derniers mois en confinemen­t scolaire ont surtout été propices à une remise en question profession­nelle. Diplômée d’un master « Métiers de l’enseigneme­nt, de l’éducation, et de la formation », mais finalement guère attirée par cette voie-là, la jeune Monégasque a fait appel aux services du CID. «En quatrième année, j’étais perdue. La CID m’a donné de la confiance en moi, cela m’a permis de trouver, pas forcément un métier mais mes compétence­s. On m’a proposé une formation supérieure de l’administra­tion que j’ai passée en octobre. En février dernier, j’ai débuté un stage à la Direction de la Communicat­ion. » Une solution adéquate pour chaque jeune, c’est ce à quoi inspire la CID en ces temps délicats.

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