Monaco-Matin

Les intermitte­nts contre la réforme chômage à

- C. M.

Les intermitte­nts ne veulent pas de la réforme de l’assurance chômage. Ils l’ont dit en occupant les théâtres. Et l’ont redit dans un happening organisé devant la direction azuréenne de Pôle emploi dans le quartier de l’Arenas à Nice.

Hier après-midi, une trentaine de personnes se sont mobilisées pour demander la suppressio­n de cette réforme qui devrait entrer en vigueur le 1er juillet. Et la prolongati­on de l’année blanche pour les intermitte­nts du spectacle.

« Aggraver la situation actuelle »

« Plus de 800 000 personnes vont voir leurs allocation­s baisser de 40 % dans un contexte déjà compliqué pour les chômeurs, avance Jean Louis Ruf, de la CGT spectacle 06. La réforme risque d’aggraver la situation actuelle pour les intermitte­nts et les précaires. C’est indécent de la maintenir dans le contexte actuel. »

La Fédération des métiers intermitte­nts du tourisme, événementi­el et culture (Fmitec) était aussi présente. « Beaucoup d’entre nous se sont retrouvés sur le carreau avec la crise sanitaire », appuie Magalie, coordinatr­ice dans l’événementi­el qui cherche aujourd’hui un job alimentair­e.

Pour elle, comme ces profession­nels free lance ,il faut abroger la réforme. Et les inscrire dans le même régime que les intermitte­nts du spectacle. « On est intermitte­nts du tourisme, mais on ne bénéficie pas du même statut et conditions que les intermitte­nts du spectacle. On n’a pas eu d’année blanche. Donc les gens qui n’ont pas travaillé depuis un an vont se retrouver avec rien. »

Une trentaine de manifestan­ts se sont mobilisés devant la direction azuréenne de Pôle emploi dans le quartier de l’Arenas hier après-midi.

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(Photo Mathieu Patie)

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