L’Italie va imposer une quarantaine aux voyageurs venant de l’UE
Tout voyageur en provenance de l’UE devra effectuer un test avant son départ, respecter une quarantaine de cinq jours, puis effectuer un nouveau test à l’issue de cette période. Pour l’OMS, l’origine du virus reste un mystère
L’Italie impose déjà une quarantaine de 14 jours pour les pays hors UE.
Cette nouvelle mesure « s’applique à tous ceux qui partent et arrivent » dans la péninsule, y compris les ressortissants italiens, a précisé un responsable du ministère de la Santé.
La date d’entrée en vigueur de cette nouvelle restriction est imminente, au lendemain de sa publication dans le Journal officiel, et sera valable jusqu’au 6 avril, précise l’ordonnance du ministre, alors que le week-end de Pâques, qui démarre samedi et s’achève lundi, est très prisé par les touristes étrangers pour se rendre en Italie. L’essentiel du pays est soumis à de sévères restrictions pour endiguer les contagions dans le cadre de la troisième vague du Covid-19 (fermeture
Les contrôles vont être intenses pour le week-end de Pâques.
au public des bars et restaurants, déplacements limités...). Toute la péninsule sera en outre classée en zone « rouge » (haut risque de contagion et restrictions maximales) pour le week-end de Pâques,
une fête très suivie dans la péninsule qui est habituellement l’occasion de retrouvailles familiales. La pandémie a jusqu’ici fait plus de 108 000 morts dans le pays, selon le ministère de la Santé.
Un rapport sans surprise. Et sans risque de froisser Pékin. La douzaine d’experts internationaux envoyés en Chine, en janvier, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont rendu leur enquête sur les origines du Covid- Le rapport conjoint des ex- perts de l’OMS et de la Chine publié officiellement, hier, privilégie la théorie généralement admise de la transmission naturelle du virus d’un animal réservoir à l’humain, par l’intermédiaire d’un autre animal non encore identifié, tandis que l’hypothèse d’un incident de laboratoire est au contraire qualifiée d’« extrêmement improbable».
Quant au pangolin, ce sont des chercheurs chinois qui ont les premiers avancé cette hypothèse. Mais depuis, les scientifiques ont écarté cette piste.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l’Organisation mondiale de la santé a réclamé, hier, une nouvelle enquête sur l’hypothèse d’une fuite du virus d’un laboratoire en Chine pour expliquer l’origine de la pandémie, et critiqué le partage insuffisant des données par les Chinois lors de la mission des experts internationaux cet hiver. Les Etats-Unis et treize pays alliés ont exprimé leurs « préoccupations partagées » au sujet de l’étude d’experts qui a été retardée et n’a pas eu accès de manière exhaustive aux données et échantillons originaux.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, patron de l’OMS.