Examen à l’humour potache au commissariat
TOULON
Dans les rangs de la police nationale à Toulon, on est « surpris » par l’emballement autour d’un scénario imaginé pour un exercice interne. La
« blague de bureau » s’est traduite pour l’ouverture d’une procédure disciplinaire.
Il n’ y a pas a eu de réaction officielle après le buzz, hier, autour d’un examen interne de la police nationale à Toulon. « On ne cautionne pas, mais ça prend des proportions qui n’ont pas lieu d’être. »
Au coeur de l’emballement : un exercice auquel ont été confrontés des fonctionnaires en vue d’un recrutement au sein de la brigade anticriminalité. Un procès-verbal d’interpellation – fictif – a été soumis aux candidats.
Trois ministres dans le rôle des policiers
L’auteur de ce document a imaginé des suspects, mis en cause dans une affaire de vol, aux prises avec trois policiers, un brigadier-chef baptisé Dupond-Moretti, et les gardiens de la paix Castex et Darmanin. Les deux voleurs présumés étant surnommés « Nicoli Sarkosa » et « Fillaun »...
Et ce qui devait rester « un truc en interne » a fait le tour des réseaux.
Des procédures disciplinaires et déontologiques ont été déclenchées.
« On est tous un peu dépités, ça monte très haut », commente une source interne au commissariat. À propos du policier qui a rédigé le PV imaginaire : « C’est un bon fonctionnaire, il a toujours été bien noté. Lui aussi a été surpris par l’emballement autour de cette histoire. »