Monaco-Matin

« René Marsiglia, un lien qui nous unit »

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Votre amitié remonte à votre première rencontre au club ?

F.G. : on est toujours resté en contact depuis, ça s’est fait naturellem­ent. Sincérité, loyauté, respect, des traits de caractère qui me parlent tout de suite. C’était à l’époque de René Marsiglia, Didier a été très important pour le club. C’était le vrai capitaine qui gérait tous les problèmes en interne, il a soulagé René. (Il sourit) Didier m’a récemment rappelé qu’un jour j’avais insulté les joueurs, mais je m’étais excusé le lendemain. D.D. : (sourire) quand tu connais Fred, ça te fait rire. Parfois il enlève les filtres, mais tu sais ce qu’il voulait dire. Ce qui est bon avec lui, c’est que tu sais qu’il te parlera toujours dans l’intérêt du club et du groupe. Jamais pour le sien. René sera toujours un lien qui nous unit, c’est une certitude. L’amitié s’est facilement créée avec Fred. Il a toujours été là pour moi : quand je suis parti, quand je me suis blessé, dans les moments difficiles...

Didier, cette expérience vous conforte dans l’envie d’être un jour numéro un ?

D.D. : oui, mais je ne me projette pas. Je savoure la chance que j’ai, on ne me demande pas de poser les plots. Je resterais dans mes conviction­s et je serais bidon. Là, on échange sur tout et j’engrange beaucoup grâce au staff.

Que vous apportez-vous mutuelleme­nt ?

D.D. : Fred m’apporte tout. Du matin au soir, et même quand on n’est pas d’accord. Son discours, ses idées vont me faire voir les choses différemme­nt. Et probableme­nt qu’un jour je me rendrais compte qu’il m’a fait gagner du temps.

F.G. : de la joie, du plaisir au quotidien. Travailler avec les gens que tu aimes, c’est important. Puis son regard sur les joueurs est très pertinent. Didier est très écouté dans le staff. Je suis fier de voir combien il se montre légitime.

D’anciens joueurs comme Civelli ont parlé de l’amour que vous portez au Gym. Ça vous touche ?

D.D : Fred, c’est la référence dans l’amour du club. Et quand des personnes que tu as côtoyées te reconnaiss­ent ces qualités, c’est le top. Renato a mis en avant nos valeurs humaines, il n’y a pas meilleure reconnaiss­ance pour moi. Tactiqueme­nt, tu peux toujours progresser. Mais si on dit que tu es un sale type...

Avec la future arrivée d’un coach, vous resterez dans le staff ?

F.G : je ne me suis jamais projeté après le départ d’un coach ou à l’arrivée d’un nouvel entraîneur jusqu’ici. Je veux juste servir le club. Et j’aimerais qu’on prenne le maximum de points pour qu’on reconnaiss­e le travail du staff à la fin de saison.

D.D : je n’y pense pas, je m’éclate tous les jours. Quand je vois Fred qui repousse une opération à la hanche à la fin de saison pour rester avec nous un maximum de temps, ça me pousse à profiter de ce qu’on vit ensemble.

Il y a une responsabi­lité d’ancien capitaine ?

D.D. : je n’y pense pas. J’ai l’amour de ce club mais Fred, c’est autre chose. Il représente le dernier trophée du club (la Coupe de France en ), toute une carrière à Nice, c’est une autre dimension. F.G. : je prends du plaisir quand je me souviens ce qu’était le club dans les années  et que je vois ce qu’il est aujourd’hui. On ne peut pas faire n’importe quoi et risquer de tout gâcher. C’est ce qui m’a poussé à dire ce que je pense et de m’opposer à certaines personnes par le passé.

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