Une Mousline pas reconnue mais le bingo Ocean’s Twelve
Parmi ses quelque titres déposés à la Sacem, Roland Vincent compte un mélange de compositions pour la variété, le cinéma et la publicité, dont le célébrissime air « Quand je fais de la purée Mousline... ».
Sauf que la Sacem ne l’a pas entendu de cette oreille... « Elle a refusé le dépôt de la partition en mentionnant que c’était un plagiat de La Mélodie du bonheur. Depuis la musique continue d’être utilisée et elle a fini par être déposée par d’autres ! », rit jaune Roland.
Plus heureux, l’épisode avec Hollywood, lorsque les producteurs d’Ocean’s Twelve lui réclament dans les années le titre LSD Partie tiré d’une B.O. composée dans les années . Bingo assuré !
Ultra-productif (et inspiré), le Provençal d’adoption signe aussi les B.O. de L’été en pente douce, Je hais les acteurs et quasiment l’intégral de Paul Vecchiali, avec qui il se flatte de ans de collaboration sans nuages depuis l’Étrangleur.
C’est d’ailleurs sur le plateau ramatuellois du prochain « musico-drame » du réalisateur varois que s’est nouée il y a quelques jours, la rencontre panoramique sur ses cavalcades mélodiques.
« Même si le métier a changé, je n’arrête pas », jure-t-il à ans, encouragé par son épouse Cécile. Entre le projet de documentaire sur sa carrière et un spectacle musical, Roland focalise ces jours-ci sur son remake de L’Isola di Wight (la reprise en italien de Wight is Wight popularisée par le groupe Dik Dik) entonné par son jeune poulain de ans, issu des environs d’Avignon, Benjamin Barclay. Un pseudo clin d’oeil à son vieil ami roi du microsillon.
« J’ai rencontré Benjamin par hasard lors d’un spectacle hommage à Michel Delpech à Sorgues et je crois en lui. Le titre modernisé sortira d’ici juin », promet-il, en lançant sur sa tablette la version ultra-rythmée aux allures de tube de l’été.