Monaco-Matin

Pas d’aides, pas de chômage

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Pendant deux ans, le quinquagén­aire a vécu une véritable traversée du désert.

« J’ai commencé, je n’avais pas d’argent, ensuite j’en ai un peu eu, puis plus du tout. Là, je tente de me relever ! » Un proche confie la situation financière « catastroph­ique » de Christophe Leroy à partir de . Lui conteste toute idée d’avoir voulu mettre fin à ses jours comme d’autres chefs l’ont fait. Il a un leitmotiv : rebondir encore. En janvier , il se lance un nouveau défi. « Je voulais faire du confidenti­el. Inviter des personnes issues d’horizons différents autour de la gastronomi­e ».

C’est ce fameux esprit Leroy’s Business club qu’il développe, avant la crise sanitaire, dans son appartemen­t parisien d’environ  m où il cuisine dans une pièce d’à peu près  m et reçoit des convives triés sur le volet dans son salon et son bureau, à proximité des chambres de sa famille.

Ce club doit être le tremplin d’un homme privé de tout restaurant. « Vous savez, je n’ai touché aucune

Le chef avec une partie de son équipe dans une salle du Leroy’s Business club ,le club privé qu’il a créé dans son appartemen­t parisien.

aide. J’étais à mon compte, je n’ai pas droit au chômage ». Il admet que le prix des menus puisse choquer, que la liste de mets luxueux suscite l’indignatio­n, « mais c’est ce que je sais faire depuis que j’ai quatorze ans, depuis quarantetr­ois ans ! Le luxe fait partie de l’économie. À un moment, je me suis dit qu’il fallait relever les manches et faire ce que je sais faire chez moi pour retrouver un équilibre profession­nel. On me fait un mauvais procès ». Quant à un retour dans le Var, il l’envisage pour l’été « , chez des privés, dans des villas mais aussi pour des soirées dans l’esprit club toujours ».

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Je voulais faire du confidenti­el ”

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