L’été sera chaud mais sera-t-il au beau fixe ?
Météo France prévoit de la chaleur en juillet et en août. Sans pour autant promettre un été clément. Quoi qu’il en soit, les températures attendues sont de bon augure pour une saison dont tout le monde a bien besoin.
Brésilien, string, tanga, shorty, caleçon, triangle, bandeau, balconnet, push-up… Les confinements nous ont laissé tout le loisir de rêvasser pendant les confinements devant les pages des magazines. Aujourd’hui, c’est régime. Alors que Météo France annonce un été chaud, il faut revenir à la réalité de la cabine. Moins sexy ? Un brin. Mais non sexiste. C’est le constat sans cruauté d’une pro du maillot. Patricia en connaît un rayon, ses trois boutiques de Nice et Cannes sont spécialisées depuis un demi-siècle. Cinquante ans de bikini qui se résument ainsi : « Les journaux nous montrent des canons. Sur soi, ça va une fois sur cent. » Question de morphologie. Mais La Boîte à maillots a plus d’un tour dans son sac.
Vive la mode de la culotte qui monte, qui monte, et de l’imprimé fleuri. Dans le haut de gamme, bijoux et cristaux font diversion, optimisant le potentiel de séduction. Le strass sans le stress. Un luxe qui se facture jusqu’à 300 euros chez Swarovski.
La température monte
La température monte. Et pas seulement dans les maillots. Un été chaud, promet donc la météo. Ce qui ne signifie pas un été beau. On sait bien qu’il fera bon, voire trop parfois, sur une Côte d’Azur qui, de ce point de vue, ne déçoit pas. Compter un degré de plus en moyenne, par rapport à la période comprise entre 1980 et 2010. Jusqu’à trois degrés supplémentaires lors des pics de chaleur.
Qu’en déduire ? « Les précipitations de ce mois de mai ne sont pas inhabituelles », rappelle Météo France où l’on évoque « chaque année un chaos sur les courts de Roland-Garros » et des pluies diluviennes sur le Festival de Cannes. Rien d’étonnant à ce que le temps soit instable, dans une période de transition.
Vive l’été indien
Ce que l’on sait, c’est que la saison estivale sera plus chaude que la moyenne. Mais il s’agit d’une tendance sur trois mois, laquelle n’exclut pas des épisodes caniculaires influant largement sur la courbe globale. Autre phénomène tangible : les fortes chaleurs qui débordent sur septembre. Voire davantage, puisque l’on observe depuis quelques années une prolongation de la belle saison jusqu’en octobre. Comme un été indien qui n’en finirait plus, conséquence de l’activité humaine sur le réchauffement climatique. Ces données tempêtent. Bousculent les consciences et font du mal à notre fibre écolo. L’économie n’en rougit pas.