Monaco-Matin

GT WORLD CHALLENGE EUROPE ENDURANCE CUP -  KM DU PAUL RICARD Revoilà les démons de minuit !

Différée en novembre l’an dernier, la manche varoise retrouve sa date printanièr­e et son timing semi-nocturne. Pas moins de 47 GT3 vont en découdre ce soir de 18 heures à minuit.

- GIL LÉON

Bien sûr, il ne s’agit point d’un retour à la normale, dans le monde d’avant. Aujourd’hui, la fièvre du samedi soir ne montera en flèche que sur la piste. Pas dans les tribunes, fermées, ni au milieu du paddock, sous cloche, et encore moins sur le toit terrasse qui accueillai­t autrefois pour l’occasion une « rooftop party » synonyme de lancement des festivités estivales.

Si elle retrouve sa date initiale, après une édition 2020 décalée de six mois pour finalement clôturer la saison en novembre durant le deuxième confinemen­t, la manche française de l’Endurance Cup du GT World Challenge Europe n’échappe pas au huis clos. Tandis que les fans sudistes doivent encore ronger leur frein, les pilotes, eux, reprennent leurs repères semi-nocturnes lors de cette dixième étape varoise de l’ex-Blancpain GT Series. Top départ à 18 heures, arrivée au carillon de minuit ! Comme d’habitude, l’affiche des 1000 Km du Paul Ricard a fière allure. Pas moins de 47 GT3 vont en découdre à la lueur des phares. De quoi promettre pas mal d’étincelles, surtout sur le front de la lutte au sommet où les sérieux prétendant­s se bousculent au portillon.

Le 15 novembre 2020, c’est une Ferrari F488 qui avait raflé la mise. Vainqueur et lauréat de l’Endurance Cup, l’Italien Alessandro Pier Guidi est prêt à remettre le couvert, cette fois en compagnie du Danois Nicklas Nielsen et du Lyonnais Côme Ledogar (F488 n°51). Attention, le camp du cheval cabré compte un autre trio capable de s’approprier la plus haute marche du podium : Fuoco-Illott-Rigon (n°71).

Seize pilotes français en piste

Mais la concurrenc­e ne manque pas. À commencer par Porsche, qui pointe en tête de la hiérarchie provisoire grâce à la 911 de la structure transalpin­e Dinamic Motorsport victorieus­e de la manche d’ouverture à Monza (Cairoli-Bachler-Englelhart, n°54). Sur l’autodrome milanais, c’est une Lamborghin­i Huracan (Bortolotti-Mapelli-Caldarelli, n°63) qui avait décroché avant baisser pavillon en course à cause de soucis électrique­s. À suivre, tout comme les Mercedes AMG de pointe (MarcielloJ­uncadella-Gounon, n°88, et

Engel-Stolz-Abril, n°4), qui ont raté le coche de justesse en Lombardie, et les Audi R8, toujours présentes à la pointe du combat (D. Vanthoor-K. van der LindeWeert­s, n°32, et TambayCoug­naud-Haase, n°25). Avant de plonger dans l’obscurité, il faudra négocier le virage des qualificat­ions ce matin (10 h 45). Un premier tournant à domicile pour les

seize pilotes tricolores en lice. Parmi ceux-ci figure peut-être l’un des trois démons de minuit qui couperont la ligne de la délivrance en tête, ce soir...

 ?? (Photo SRO/Patrick Hecq) ?? Le meilleur temps des essais préqualifi­catifs est revenu hier soir à la Mercedes AMG GT cravachée par le Monégasque Vincent Abril et ses compères allemands Maro Engel et Luca Stolz.
(Photo SRO/Patrick Hecq) Le meilleur temps des essais préqualifi­catifs est revenu hier soir à la Mercedes AMG GT cravachée par le Monégasque Vincent Abril et ses compères allemands Maro Engel et Luca Stolz.

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