Jérôme Alonzo nommé vice-président
Jérôme Alonzo à l’AzurArena, il n’y a rien de surprenant. Mais cette fois ce sera dans un tout nouveau costume. Le voilà désormais vice-président en charge de la performance de haut niveau et de l’identité. Il sera là pour travailler avec le président actuel Freddy Tacheny, mais aussi le seconder.
L’ancien gardien et footballeur professionnel a pour mission d’amener ce lien qui manque avec les joueurs, les fans, les médias. Pour Freddy Tacheny, c’est un virage important que prend le club : « J’ai pris conscience de ce manque de liant, dû à ma personnalité. Je suis persuadé que ce choix avec Jérôme est le bon. C’est un enfant du pays. »
« Je ne pouvais pas me défiler »
Un enfant du pays qui a un attachement viscéral à cette ville et ce club : « Ma maman vit encore ici, et moi j’y ai vécu 20 ans. Même si je ne suis pas né ici (mais à Menton, NDLR), on m’a toujours appelé Alonzo l’Antibois. J’ai réfléchi à cette proposition et je ne pouvais pas me défiler. Là c’est Antibes, et Antibes ça se respecte. »
Le but premier est de donner un nouveau cap à ce club d’Antibes. Après avoir gommé le passé lointain lié aux dettes, les Sharks entrent maintenant dans une seconde phase, celle de la structuration du club. Freddy Tacheny estime être à un moment charnière pour l’avenir : «Onveutse focaliser sur ce nouveau cap. La croissance, la pérennisation et l’ancrage local. Avec son ADN, et sa connaissance du haut niveau sous pression, Jérôme incarne cela. »
Retrouver l’élite
Avec l’un des plus gros budgets de Pro B, Antibes veut se donner les moyens de se maintenir, pour, par la suite, restructurer un projet autour d’une volonté de remonter en Jeep Elite. Et de tout faire pour y rester durablement. Une chose est sûre, Jérôme Alonzo ne lâchera pas le navire antibois : « Le fait de ne pas être en bonne posture aujourd’hui, ça ne change rien. Je suis là et je le serai toujours. »
Sa prise de fonction est immédiate, mais officiellement après l’Euro.