Découvrez les jardins sous un autre angle à Monaco
Alors que le « Festival des Jardins » se poursuit jusqu’à la fin de l’été, la Principauté accueille également les « Rendez-vous aux Jardins » ce week-end. Tour d’horizon.
Depuis plusieurs semaines, les terrasses du Casino de Monte-Carlo accueillent le Festival des Jardins de la Côte d’Azur. Pour l’occasion trois jardins éphémères ont été réalisés avec comme thème commun « Jardins d’Artistes ». Libres d’accès et face à la mer, ces créations nous transportent dans l’univers d’artistes tels que Niki de Saint Phalle et Salvador Dalí, réinterprétés par des paysagistesstars.
Le Festival se tient tous les deux ans et fait concourir plusieurs architectes floraux qui doivent réaliser un jardin éphémère en quelques jours. Les jurys du concours ont récemment désigné les grands vainqueurs. En l’occurence un jardin cannois.
Le festival se termine le juin mais la Direction de l’Aménagement Urbain de Monaco a décidé de laisser les créations jusqu’à la fin de l’été. Le temps pour vous de vous faire un avis sur les créations monégasques.
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Le surréalisme est remis au goût du jour avec « D’un rêve à l’autre ». Inspiré des oeuvres de Dalí, Magritte et Breton, ce jardin retranscrit un univers désertique où chaque porte (qui ne s’ouvre pas vraiment) semble nous inviter à passer d’un monde à l’autre. Une proposition onirique où l’architecte Hong Kongaise Wu Wai Chung parvient à marier flore locale et minimalisme.
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Le jardin « Libérez les nanas » conçu par Christophe Gautrand et Benjamin Deshoulières rend hommage à l’artiste Niki de Saint Phalle et à ses « Nanas ». L’artiste reconnue pour ses sculptures colorées représentant des silhouettes féminines. Ici les deux paysagistes ont voulu mettre à l’honneur la beauté féminine et sa diversité avec des végétaux colorés et aux proportions singulières. Les vastes pots de fleurs donnent également l’occasion de profiter du jardin en s’y installant. Ils font également rappel aux oeuvres de Niki de Saint Phalle avec leurs couleurs flashy.
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Seul jardin hors-concours de la Principauté lors de ce festival, « Le reflet de l’infini » a été réalisé par la Direction de l’Aménagement Urbain (DAU). Dans cet espace plusieurs univers se lient pour former un jardin vert ou de nombreuses touches de couleurs sont apportées par des structures géométriques. Au milieu de cette jungle aménagée, Adam et Eve prennent place dans le décor. «Ona mis en valeur la statue de Botero » confirme Aurélie Varitto, chef de section jardin à la DAU. Pour accompagner ce cadre méditerranéen, une cascade d’eau s’écoule au milieu des plantes et des édifices.