Quelles perspectives pour les rendez-vous de la période estivale en Principauté ? Pour les rendez-vous estivale en Principauté ?
Deux salles, deux ambiances. Il y a quelques jours, alors que la SBM annonçait les dix dates de son Sporting Summer Festival, la mairie, elle, confirmait qu’il n’y aurait pas, cette année encore, de concours de feux d’artifice.
Le rythme du gouvernement d’avancer par tranches de quinze jours ses prérogatives sanitaires, pour coller au mieux à l’évolution de l’épidémie, trouble les projections des organisateurs de grands événements qui pullulent sur le calendrier monégasque à la belle saison. Difficile de savoir sur quel pied danser. Et s’il sera possible ou non d’envisager de grands rassemblements au cours de l’été.
« Une activité au fil de l’eau »
« D’ici le 15 juin, un certain de nombre de choses pourront être dites aux organisateurs », a répondu le ministre d’État, Pierre Dartout, en conférence de presse le 28 mai dernier. « Il est évident qu’on est toujours dans une situation de pandémie même si elle ralentit. Nous ne sommes pas dans des années comme les autres. Il faut bien comprendre qu’il y a des délais d’information qui sont plus brefs cette année que les autres années. On a une activité nécessairement au fil de l’eau ».
Pour beaucoup, il faudra composer. Exemple apporté par Patrice Cellario. Le Jumping, par exemple, se tiendra bien du 1er au 3 juillet sur le port Hercule. Les mêmes quais du port Hercule qui ne pourront pas accueillir les spectateurs des feux d’artifice. « Le Jumping est un événement circonscrit, alors que le festival de feux d’artifice où l’espace public global est investi, le soir avec des lumières éteintes, les circonstances ne sont pas les mêmes en termes de maîtrise d’un événement », estime le conseiller de gouvernement ministre de l’Intérieur.