Monaco-Matin

Plus besoin de tests PCR pour aller en Ligurie

Grâce à un nouvel arrêté du ministre de la Santé italien, justifier d’un test négatif n’est plus nécessaire pour les Mentonnais souhaitant se rendre moins d’une journée en Ligurie.

- MARGAUX BOSCAGLI mboscagli@nicematin.fr

La nouvelle est tombée avant-hier et elle va en réjouir beaucoup ! Un nouvel arrêté du ministre de la Santé italien autorise les Azuréens à se rendre en Ligurie pour leurs loisirs, à condition qu’ils résident à moins de 60 kilomètres de leur destinatio­n et que leur séjour dure moins de 24 heures. Et cela, sans besoin de présenter un test PCR ou antigéniqu­e négatif de moins de 48 heures, mesure qui était encore en vigueur jusqu’alors et rendait la situation à la frontière parfois nébuleuse (lire ci-dessous).

« Vintimille compte beaucoup sur les clients français »

L’informatio­n a été annoncée hier par le maire de Vintimille, Gaetan Scullino, qui se réjouit d’avoir « réussi à résoudre un problème très important pour la ville », rapporte Sanremonew­s. Le maire de la cité frontalièr­e avait en effet interpellé le secrétaire à la Santé, Andrea Costa, samedi dernier, lors d’une visite au centre de vaccinatio­n. « Vintimille compte beaucoup sur les clients français qui viennent faire des achats ou simplement manger dans nos restaurant­s. Nos amis français peuvent maintenant venir pendant 24 heures en Italie tranquille­ment, pour autant qu’ils résident à moins de 60 kilomètres de Vintimille, soit bien au-delà de Nice, qui n’est qu’à environ 40 kilomètres », a déclaré Gaetano Scullino à Sanremonew­s.

« Ça faisait un an que j’attendais ! »

Cette décision qui vient mettre un terme à de longs mois de restrictio­ns à la frontière était très attendue chez de nombreux Mentonnais. « Vous n’imaginez pas à quel point ça me rend heureuse ! », confie Séverine, une résidente mentonnais­e. Le compagnon de cette maman de deux enfants réside à Bordighera, de l’autre côté de la frontière. Depuis le début de la crise sanitaire, la famille a donc été séparée à de multiples reprises. Une situation que Séverine a vécue « avec beaucoup d’injustice et de colère » et qui l’a poussée à s’engager dans un groupe d’entraide aux couples transfront­aliers né pendant la crise sanitaire. « Mes enfants ont tellement hâte de revoir cette partie de la famille, et moi aussi, je vais pouvoir retrouver des amis italiens ! », félicite Séverine. D’autres, comme Dominique, guettaient avec impatience l’occasion de faire à nouveau leurs courses côté italien, «où l’on trouve des produits qu’il n’y a pas en France » et à des prix souvent plus accessible­s. Dès cet après-midi, certains Mentonnais se délectaien­t d’être passés sans se faire arrêter en bord de mer : « On ne m’a même pas regardé, ça faisait un an que j’attendais ça ! »

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(Photo Jean-François Ottonello) Au poste-frontière Saint-Louis, hier, les frontalier­s pouvaient à nouveau circuler librement.

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