Mercedes : la crise couve
Depuis que Mercedes régne sans partage sur la F, rarement l’écurie allemande a connu pareille déconvenue au point d’inquiéter son patron Toto Wolff : « On ne peut pas continuer à perdre des points comme à Monaco et en Azerbaïdjan, c’est inacceptable », a-t-il déclaré dimanche, après les deux GP « les plus durs » de ces dernières saisons.
Dans les rues de Bakou ce week-end, l’écurie septuple championne du monde de Formule 1 n’a « pas été au niveau » dès les essais libres. Après avoir sauvé la face en qualifications avec la première ligne de Lewis Hamilton, elle est passée à côté de la victoire à cause d’un arrêt au stand trop long, de son manque de rythme par rapport aux Red Bull et d’une erreur de freinage du Britannique quand il tentait de reprendre la première place à la toute fin. Résultat, pour la première fois depuis leur double d’abandon au GP d’Autriche 2018, les Flèches d’argent n’ont inscrit aucun point (Hamilton 15e, Valtteri Bottas 12e).
Sursaut d’orgueil au Castellet ?
La rivale Red Bull, elle, s’est imposée grâce au Mexicain Sergio Pérez, après l’accident qui a mis fin à la course de son leader néerlandais Max Verstappen, jusque-là promis au succès. Alors que Hamilton et Mercedes menaient les classements des pilotes et des constructeurs à l’issue du GP d’Espagne, la 4e manche de la saison début mai, un mois et deux épreuves plus tard, la donne a complètement changé...
« Tout le monde doit se remobiliser et aller de l’avant pour combler l’écart, conclut Wolff. Nous avons dix jours (avant le GP de France du 18 au 20 juin, ndlr). Le championnat est très, très ouvert, ça n’est que le début. Il faut faire en sorte que la frustration passe et que la satisfaction vienne ».