Monaco-Matin

« Je pense au Trophée Jules-Verne »

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Alexia, des envies - déjà - de retourner sur le Vendée ?

Evidemment ! Je l’ai toujours dit : un premier Vendée Globe pour voir, un autre pour gagner ! D’ailleurs, je repars déjà sur un projet performant pour , tout en gardant mes challenges pour la science et la préservati­on de la planète. Avec mon équipe, qui est vraiment de haut niveau, on peut viser un Top , et pour ça, on s’est mis en recherche d’un partenaire titre et de divers sponsors. Mais je pense que d’avoir terminé ce Vendée m’a crédibilis­ée et que ce sera peut-être un peu plus simple…

Ça signifie avoir une nouvelle monture ?

Oui. J’ai en vue l’achat, dès cette année, d’un nouveau bateau, qui existe déjà et qui a d’ailleurs fait un podium en  (sourire). Ça vous donne des pistes…

Cette fois, ce sera un foiler, donc…

Bien sûr. Il n’y a pas de négociatio­ns possibles là-dessus. Malgré les petites polémiques, et même si un bateau à dérive est plus « confortabl­e », pour gagner une course aujourd’hui, il faut les foils. Il y a un énorme différenti­el de vitesse et de performanc­e. N’oublions pas que nous faisons un sport mécanique et que sans la bonne machine, c’est compliqué d’être performant.

Il y a aussi la Transat Jacques-Vabre (départ du Havre, le  novembre), que vous ferez avec

Manu Cousin. Une surprise ?

J’avais prévu de repartir sur le championna­t Imoca dès cette année.

Et comme, sportiveme­nt, il fallait que j’avance, la propositio­n de Manu, avec qui on s’entend super bien, est tombée à pic. On fera également ensemble le Fast Net et le Défi Azimut. Sur son bateau, qui est actuelleme­nt à Port-La-Forêt, en préparatio­n chez Michel Desjoyeaux et qui s’appellera pendant toute la saison Groupe Sétin - MyPlanet.

La Route du Rhum, autre objectif ?

J’espère la faire sur mon prochain bateau.

Et ensuite ?

Après le Vendée Globe , j’espère m’attaquer, dans le cadre d’un projet Ultime, au Trophée Jules-Verne (Tour du monde en équipage et sans escale, dont le record est détenu par Francis Joyon, sur IDEC Sport, NDLR), parce que c’est mythique. Aujourd’hui, aucune femme n’est présente dans cette série depuis Ellen Mac Arthur, alors j’aimerais être celle-là. J’espère d’ailleurs commencer les entraîneme­nts dès . En tout cas, ça n’a rien d’insensé, parce que j’adore les bateaux puissants, et les Ultime sont des bateaux qui volent. J’en ai déjà fait un peu et les sensations sont uniques…

‘‘

J’adore les bateaux puissants ”

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