Les compagnies obligées de naviguer à vue
destinations contre en temps normal. Ce qui est déjà bien. En semaine, le trafic a plus que doublé. Environ passagers par jour, quand on n’en comptait que à au plus bas de l’activité – contre à par jour en . Actuellement, la France représente % du trafic. Le reste étant absorbé par l’espace Schengen, avec très peu de vols à l’international, sinon la Turquie, malgré son classement en rouge. Qui entraîne un test obligatoire à l’arrivée, avec une véritable quarantaine.
Le trafic sur Dubaï et les États-Unis pourrait reprendre début juillet. C’est ce que prévoient les compagnies Emirates et Delta. Mais tout ceci est conditionné par la réouverture effective des frontières. « Tout peut arriver », rappelle Hélène Navarro, porte-parole de l’aéroport. Ainsi les touristes en provenance de Grande-Bretagne sont-ils soumis depuis peu à une « septaine » obligatoire, et doivent justifier d’un motif impérieux.
Sur le papier, l’été s’annonce bien. Mais les compagnies naviguent à vue : elles doivent « relâcher » leurs créneaux si les règles leur imposent de renoncer à voler.
Au moins la plupart des magasins, restaurants et services ont-ils rouvert. Pour le personnel de l’aéroport, qui compte salariés, un accord d’activité partielle de longue durée a été signé, qui court jusqu’en . En contrepartie, il ne devrait y avoir aucun licenciement. Au total, la plateforme fait travailler personnes et l’effectif peut monter jusqu’à en été.