La philo avant le grand oral
20 696 lycéens de l’académie plancheront jeudi sur l’épreuve de philo, coup d’envoi du bac nouvelle formule, avec, à partir du 21 juin, le grand oral. Des épreuves perturbées cette année encore.
La pandémie chamboule cette année encore les épreuves du baccalauréat. Quelque 11 058 Azuréens et 9 638 Varois essuieront les plâtres de la nouvelle formule, qui débute jeudi avec la philo, seule épreuve écrite maintenue. L’an dernier, toutes avaient été annulées, faisant basculer l’examen en contrôle continu.
Contrôle continu : % de la note
Pour cette première édition du « bac Blanquer », perturbée par la crise sanitaire, le contrôle continu représentera au minimum 82 % de la note finale de l’examen, l’épreuve écrite de philosophie et celle du grand oral correspondant aux 18 % restants.
Les épreuves de spécialité, qui devaient se tenir pour la première fois en mars, ont été annulées au profit du contrôle continu.
Quels aménagements ?
Pour tenir compte des perturbations engendrées par l’épidémie de SARS-CoV-2, des aménagements sont prévus pour les épreuves maintenues. En philosophie, les élèves auront le choix entre quatre sujets (un texte et trois dissertations), contre trois habituellement (un texte et deux dissertations). Pour favoriser l’élève, la meilleure note sera retenue : celle de l’épreuve du 17 juin ou celle du contrôle continu.
Pour le grand oral, du 21 juin au 2 juillet, l’élève pourra s’y présenter avec un mot de son enseignant précisant les parties du programme qui n’ont pas pu être étudiées dans l’année.
Résultats le juillet
Les résultats seront dévoilés le 6 juillet. Les oraux de rattrapage sont fixés du 7 au 9 juillet. Pour les épreuves anticipées de français, la liste des textes sur lesquels l’élève de première sera interrogé lors de l’épreuve orale, du 21 juin au 2 juillet, a été réduite : quatorze textes au lieu de vingt pour la filière générale et sept textes au lieu de douze en première technologique. Parmi cette liste, l’examinateur en sélectionnera deux ou lieu d’un seul. L’élève pourra donc choisir celui avec lequel il est le plus à l’aise.
Des aménagements qui visent à favoriser les élèves, éprouvés par une année scolaire hors norme avec des cours en distanciel ou en demi-jauge. Mais aussi pour tenter d’apaiser la colère des syndicats d’enseignants, associations de parents d’élèves et union des lycéens qui protestaient contre le maintien des épreuves : ces derniers avaient notamment manifesté leur mécontentement en mai via des blocus d’établissements.