Max en pole, la pluie en tête
Meilleur temps des essais qualificatifs hier, le leader du championnat du monde Max Verstappen partira en tête aujourd’hui. Avec un statut de favori que la seule la météo semble pouvoir perturber.
Éclipsant le meilleur temps des essais qualificatifs signé par Max Verstappen, reléguant en fond de grille les rumeurs d’une possible installation du Français Pierre Gasly la saison prochaine dans le baquet d’une Mercedes, et poussant sans peine les querelles sur la hauteur des vibreurs hors des limites du Paul-Ricard, la météo est sans aucun doute en pole position des conversations les plus abordées dans les paddocks de ce Grand Prix de France. Sur toutes les lèvres, sur bien des écrans aussi, la pluie est partout ce week-end. Et nul part à la fois.
Car, pour le moment, aucune goutte n’est encore tombée sur le Castellet. Et il ne fallait pas hier miser sur la direction d’Alpine pour « faire la danse de la pluie » et, espérer, du même coup une intervention divine pour un surplus de spectacle aujourd’hui. Mais aussi de suspense dans un grand prix qui, sur piste sèche, semble promis à l’un des quatre pilotes (Hamilton, Bottas, Verstappen et Perez) des deux écuries (Red Bull et Mercedes) de pointe de cette saison de F1. Quatre hommes qui partiront aujourd’hui (15h) en tête du Grand Prix de France, quatre prétendants à la victoire finale que même une averse ne devrait pas perturber cet après-midi. Du moins, à en croire Pierre Gasly.
« Ici les erreurs sont plus facilement pardonnées »
« Oui, la pluie apporte toujours beaucoup d’imprévus et peut changer pas mal de choses, explique le vainqueur du dernier Grand Prix d’Italie, sixième aujourd’hui au départ de son grand prix national. Mais ici, avec tous ces dégagements, les erreurs sont plus facilement pardonnées et sur ce circuit, une sortie de piste peut faire perdre cinq secondes, mais pas forcément la course. » Alors, même avec une ondée, même sous un déluge, on voit mal comment la victoire pourrait échapper à l’un de ces quatre patrons de la F1. Cette F1 qui n’est pas si éloignée de nos réalités et où l’on parle comme partout ailleurs, de la pluie et du beau temps. Mais surtout de la pluie...