Samedi, le grand jour du Tour
La Grande Boucle s’élance samedi à Brest, pour une édition sportivement incertaine, entre les favoris slovènes (Pogacar, Roglic) et le collectif d’Ineos.
Si les contraintes liées à la pandémie restent fortes (systèmes de bulles, jauges pour les spectateurs, tests pour les coureurs, etc.), le Tour de France, événement majeur du calendrier retrouve ses marques habituelles au début de l’été. Quitte à intervertir les départs de Bretagne (dès 2021) et de Copenhague (en 2022) comme il a été décidé voici près d’un an.
Prudhomme : « La vaccination nous donne plus de sérénité »
« Les progrès de la vaccination nous donnent quand même plus de sérénité », estime son directeur Christian Prudhomme, qui se félicite de ce départ donné dans la région-phare du cyclisme français avec quatre étapes entièrement bretonnes, une par département.
Ceci étant, le Tour est confronté en cette année 2021 à la multiplication de grands événements sportifs, existant d’ordinaire seulement en année paire... Par l’effet de la pandémie, il vient en parallèle de l’Euro de foot et précède les JO de Tokyo, dont la course sur route est programmée six jours seulement après l’arrivée le 18 juillet sur les Champs-Elysées.
kms de contre-la-montre
Sur le terrain, la 108e édition renoue avec une distance conséquente de contre-lamontre (58 km en deux fois) dans un équilibre toujours fragile avec la part réservée à la montagne. Si les grandes ascensions (Ventoux par deux fois, Portet, Tourmalet, Luz-Ardiden) sont toujours au programme, la carte comporte moins d’arrivées au sommet, de façon à ménager une incertitude supplémentaire puisque les descentes ont créé ces dernières années des écarts entre les meilleurs.
Alaphilippe attendu samedi
Qui sont les favoris, puisque le quadruple vainqueur, Chris Froome, ne vise plus les premiers rôles ? Ils ont pour noms Pogacar (UAE), plus jeune lauréat depuis 1904, et son compatriote Roglic (Jumbo). Les deux Slovènes ont face à eux une équipe Ineos à plusieurs têtes (Thomas, Carapaz, Geoghegan Hart, Porte), battue l’an dernier. Et quelques outsiders, parmi lesquels le champion du monde, Julian Alaphilippe, qui porte l’essentiel des chances françaises en l’absence des habituels leaders (Pinot, Bardet).
Dès samedi, à l’arrivée pour puncheurs tracée sur les hauteurs de Landerneau, Alaphilippe est attendu. Tout comme le nouveau champion de Belgique Wout van Aert et surtout le Néerlandais Mathieu van der Poel.