« Des concurrents d’ici et d’ailleurs »
restrictions liées à la crise sanitaire. De notre côté, tout était calé. Pour des raisons d’organisation, le Rallye Nice Jean-Behra se déroule deux semaines plus tard que prévu. Mais comme on le voulait, il repasse à l’échelon national, avec kilomètres sélectifs répartis en six épreuves spéciales. C’est la e édition et ça fait dix ans que je préside l’ASAC de Nice, donc il fallait marquer le coup !
Comment votre association sportive a-t-elle traversé ?
Difficilement, comme toutes les ASA. De notre côté, ce fut une saison blanche puisque les deux rallyes (Jean-Behra et Haut Pays Niçois, ndlr) ont vu tomber le couperet de l’annulation.
Un seul chiffre peut résumer l’impact : on a conclu cet exercice avec licenciés au compteur contre environ en temps normal. Soit pas loin de % de pertes. Heureusement que nous pouvons compter sur de précieux soutiens pour redémarrer. Permettez-moi au passage de remercier la ville de Nice, le conseil départemental et nos fidèles partenaires.
Y aura-t-il un protocole sanitaire à respecter samedi ?
Plusieurs mesures sont prévues afin de limiter les contacts et les concentrations. Par exemple, le parc d’assistance situé à Blausasc n’accueillera pas de public. Seules six personnes par voiture engagée, les deux membres de l’équipage et quatre mécanos, y auront accès. En revanche, les spectateurs pourront se rendre librement dans les spéciales.
Le parcours évite la vallée de la Vésubie. Un choix délibéré ?
Oui, d’abord par respect pour les tous les gens touchés qui subissent encore les conséquences de la tempête
Alex. Et puis pas question d’encombrer l’axe principal de cette vallée actuellement.
Le nombre d’engagés est-il à la hauteur de vos espérances ?
Oui. Je tablais sur et on a reçu demandes, dont en moderne. C’est très bien, d’autant plus qu’il y a des concurrents d’ici et d’ailleurs. Certains viennent de loin car ils ne peuvent pas encore rouler dans leur région. Luttes acharnées en perspective...
Qui va animer la course àlavictoire?
Bruno Riberi remet son titre en jeu. Il retrouve son ami copilote Florian Haut Labourdette pour tenter de décrocher un cinquième succès consécutif. Mais gare à la concurrence : Oberti, Alerini, Falco, Casciani... Avec onze voitures en lice, la catégorie R tient la route !