Monaco-Matin

À Monaco, Banana Moon mouille toujours le maillot

Le leader français du maillot est en réalité monégasque. À Fontvieill­e, Daniel Flachaire, ses trois enfants et quatre-vingts salariés règnent sur le bikini. Histoire d’un succès planétaire et sexy.

- FRANCK LECLERC PHOTOS : J.-F. OTTONELLO

Contrairem­ent à son esprit minimalist­e, le marché du bikini n’a rien de riquiqui. Banana Moon prévoit deux millions de pièces cette année. De quoi effacer un millésime  douloureux, vacances perturbées, commandes annulées. Quand la Covid déferlait, la nageuse déprimait et le stock prenait, lui aussi, un peu d’embonpoint. Mix de banana split et de cherry moon, cette jolie marque voisine est leader en France.  boutiques en propre,   revendeurs dans le monde. Une identité jeune, vitaminée, graphique, épurée, décontract­ée, pour surfer depuis  sur la vague du succès. Au départ : le Monégasque Daniel Flachaire, salarié du textile à Toulouse, et son amie Nat Maori, styliste en Californie. Retour sur le Rocher avec trois modèles pour commencer, contre près de  cette année. « Je crois que nous avons vendu  maillots au cours de la première saison. » Puis  ,  ,  … À mesure que la collection s’étoffait, l’atelier a plusieurs fois déménagé. Exit les  m de l’atelier d’origine, l’entreprise en occupe désormais   à Fontvieill­e. À l’exception de quelques séries limitées, l’assemblage est externalis­é. Principale­ment en Tunisie. Mais tout, strictemen­t tout le reste est réalisé sur place : le design, les imprimés, le prototypag­e, les patrons, la découpe, la sérigraphi­e. Cette année, ambiance tropicale ou fleurie pour ces dames, qui veulent porter couleur et fraîcheur à la plage. Dans le bureau de création, l’été prochain envahit déjà les portants. Top secret, évidemment. Mais une indiscréti­on : le retour des aplats de couleurs et d’une géométrie rétro, dans une fibre « éco ».

Newspapers in French

Newspapers from Monaco