L’intelligence artificielle traque les dépôts sauvages
Les informaticiens de la Ville de Nice ont mis au point un algorithme capable de scruter les images des 3 800 caméras de vidéosurveillances pour repérer en flagrant délit les contrevenants.
Pas de fichage assure le maire de Nice qui regrette néanmoins toujours de ne pas pouvoir utiliser la reconnaissance faciale. Cette fois il s’agit d’intelligence artificielle. « Une technologie, explique Christian Estrosi, capable à la place de l’homme de détecter certains comportements. » En l’occurrence un dépôt sauvage d’ordures sur la voie publique.
Ce n’est pas un hasard si le nouveau logiciel développé par les informaticiens de la ville de Nice a été présenté ce jeudi aux présidents de comités de quartiers. Ces derniers se plaignent régulièrement de ces décharges sauvages. Pour répondre à leurs doléances la municipalité a trouvé une réponse innovante : un algorithme qui, couplé au réseau de vidéosurveillance, est désormais capable de repérer en temps réel ce type d’incivilités… Et donc de les réprimer.
Démonstration d’un nouveau logiciel permettant d’améliorer la lutte contre les dépôts sauvages d’ordures.
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C’est le nombre de sites sélectionnés pour l’heure afin de tester cette nouvelle technologie. Quatre sont déjà opérationnels. Les autres seront équipés dans les jours qui viennent. Sur chaque point de décharge sauvage ainsi repéré un panneau informatif est installé à l’intention des contrevenants. Un premier bilan de l’expérimentation sera tiré en décembre. S’il est concluant, l’utilisation de ce logiciel sera étendue à l’ensemble du territoire.