Pourquoi le gouvernement a-t-il interdit l’accès au Rocher aux constestaires ?
Informé de la manifestation, le gouvernement princier a décidé d’interdire l’accès au Rocher aux contestataires. Hier vers 18 heures, peu après que l’Union des syndicats de Monaco et l’Union des retraités de Monaco ont déserté les abords de la place d’Armes, les autorités monégasques ont argumenté leur décision.
« Le Rocher doit rester à l’écart de ce type de manifestations »
« Pleinement respectueux du droit constitutionnel de manifester, le gouvernement princier leur a fait connaître dès le 29 juin, à l’occasion d’une réunion présidée par le Ministre d’État, qu’il n’envisageait pas d’interdire, par principe, une manifestation mais qu’il considérait comme inopportun et peu respectueux des institutions, un rassemblement aux abords du Conseil national alors que se tiendra au même moment une séance législative », expliquentelles par voie de communiqué, considérant que « d’une façon générale, le Rocher, de par ses spécificités, doit rester à l’écart de ce type de manifestations ».
L’exécutif monégasque en profite pour rappeler que la décision ministérielle du 25 juin dernier limite les rassemblements sur l’espace public de plus de 10 personnes. Les dérogations étant rares.
Et de rassurer : « Le vote du texte (...) ne vise en rien une modification des attributions des délégués syndicaux et encore moins à modifier la hiérarchie des textes en vigueur au sein de l’entreprise ou à remettre en cause des conventions collectives. Aucun projet dans ce sens n’est envisagé ou en cours de préparation au sein des services de l’État. Enfin, le gouvernement princier précise, par ailleurs, qu’il n’a jamais été question de remettre en cause ce texte tel qu’il a été voté par le Conseil national. »