On en sait plus sur le cluster de l’école de danse à Antibes

« La crise a été difficile à vivre et à gérer… le spectacle de fin d’année était quelque chose de très important, pour les enfants notamment. On les a fait travailler masqués toute l’année, on a choisi de faire nos spectacles en plein air. Et malgré ça, on a été touchés de plein fouet. »

La directrice de l’école de danse d’Antibes touchée par le variant Delta de la Covid-19 reste anéantie par la mésaventure que vit sa structure depuis près de deux semaines. Mais a tout fait pour aider l’Agence régionale de santé (ARS), proposant notamment de tester massivement l’ensemble des élèves (200 tests ont été réalisés) ayant participé aux galas de fin d’année, à l’origine du cluster, les 19 et 20 juin dernier.

Deux jours de gala, donc, pour un spectacle réalisé à deux reprises. Avec, à chaque fois, petits et grands qui se relaient sur la scène. Le tout, il faut le préciser, en plein air et dans un contexte sanitaire qui paraissait alors de moins en moins oppressant. « Les spectacles se sont très bien déroulés. On a fait attention même si on parlait moins du virus à ce moment-là. Le lundi suivant, trois de mes danseurs adultes ont eu des symptômes grippaux et sont donc allés se faire tester. »

Les résultats tombent le lendemain : ils sont positifs à la Covid-19. Chacun alerte l’ARS, comme le protocole le prévoit. Les cas contacts sont à leur tour informés et se font tester. Entre mercredi et jeudi, 16 danseurs sont positifs à la Covid-19. Le verdict final tombe le jeudi soir : les premiers cas révélés sont positifs au variant Delta. L’ARS demande à la directrice de placer tous les élèves à l’isolement jusqu’au dimanche. « Puis nous avons convenu d’organiser le lundi un dépistage massif à l’école pour les 200 personnes, adultes et enfants, concernées. »

Aucun autre danseur ne sera finalement déclaré positif. Et, surtout, aucun des malades ne développera de forme grave.