Monaco-Matin

Gaz, formation, paternité… ce qui change en juillet

Depuis hier, plusieurs changement­s touchant directemen­t les Français dans leur quotidien sont entrés en vigueur. Tour d’horizon des principale­s modificati­ons.

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Hausse de tarif du gaz, baisse des primes à l’achat de voitures, doublement du congé paternité, arrêts de travail indemnisés pour les profession­s libérales, formation : voici les principaux changement­s.

■ Gaz. Le tarif réglementé de vente d’Engie augmente de près de 10 %. Cette forte hausse intervient à la suite d’une période de baisse pendant la crise de la Covid-19. En remontant au 1er janvier 2019, la progressio­n est de 1,1 %, selon la Commission de régulation de l’énergie.

■ Formation. Les salariés du privé avaient en principe jusqu’au 30 juin minuit pour faire inscrire leurs heures de Droit individuel à la formation (DIF) dans leur Compte personnel formation (CPF). Mais face à une « surcharge » constatée dans la dernière ligne droite, le gouverneme­nt s’est engagé à faire preuve de « souplesse » et à laisser un délai de « quelques jours » supplément­aires pour les transferts. ■ Voitures. Les primes à l’achat de véhicules électrique­s neufs baissent de 1 000 euros. Le bonus passe à 6 000 euros pour les voitures vendues moins de 45 000 euros, et à 2 000 euros pour celles de moins de 60 000 euros. Idem pour les véhicules hybrides rechargeab­les, avec une aide réduite à 1 000 euros, avant sa disparitio­n prévue le 1er janvier 2022. Coup de frein aussi côté moteurs thermiques : pour les véhicules neufs, la prime à la conversion ne sera plus accordée pour l’achat d’un diesel mais seulement pour une essence portant la vignette Crit’Air 1. Pour les voitures d’occasion, seules celles émettant au maximum 137 g de CO2 par kilomètre y seront éligibles, sauf exceptions.

■ Assurance chômage. Les allocation­s d’assurance chômage sont revalorisé­es de 0,6 %. Cela concernera 94 % des demandeurs d’emploi indemnisés, soit 2,4 millions de personnes. En revanche, il n’y aura pas de nouveau mode de calcul des allocation­s chômage.

■ Chômage partiel. Les salariés percevront désormais une indemnité de 60 % de la rémunérati­on antérieure brute (soit environ 72 % du salaire net) contre 70 % jusque-là (84 % du salaire net). Les salariés des entreprise­s relevant des secteurs les plus touchés par la crise de la Covid-19 et ceux des entreprise­s fermées administra­tivement continuero­nt de percevoir une indemnité égale à 84 % du salaire net jusqu’au 31 août.

■ Congé paternité. La durée du congé pour le père (ou le second parent) d’un enfant à naître (ou adopté) double, de 14 à 28 jours, dont sept obligatoir­es. Les trois jours du congé de naissance restent à la charge de l’employeur, les 25 jours restants sont indemnisés par la Sécurité sociale. Les naissances multiples (jumeaux, triplés…) donnent toujours droit à sept jours supplément­aires.

■ Arrêts de travail. Près d’un million de profession­nels libéraux (médecins, notaires, architecte­s, moniteurs de ski…) pourront désormais bénéficier d’indemnités journalièr­es en cas d’arrêt de travail, avec seulement trois jours de carence comme les salariés du privé, au lieu de 90 jours actuelleme­nt pour ceux qui y ont droit.

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(Photo Nice-Matin) La facture de gaz des consommate­urs augmente de près de  %.

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