Une édition « vitale »
Une épée de Damoclès… Azur Sport Organisation, en charge de la gestion du marathon NiceCannes, ne supporterait pas une deuxième annulation consécutive après celle de 2020. 19:00
Calendrier surchargé, restrictions sanitaires, menace d’un nouveau confinement… Azur Sport Organisation fait au mieux pour maintenir le marathon Nice-Cannes le 28 novembre prochain. L’association présidée par Pascal Thiriot avait déjà annulé celui de 2020, tout comme le 42 kilomètres de Saint-Tropez, le Cannes Urban Trail et la Prom’Classic 2021. Les organisateurs de ces célèbres courses pédestres de la Côte d’Azur redoutent maintenant un nouveau report de l’épreuve reliant la Promenade des Anglais au boulevard de la Croisette. Pascal Thiriot « refuse de croire à une annulation, pour l’instant ». Sa structure a cruellement besoin de maintenir le cap et de cocher toutes les cases d’ici à la fin du mois de novembre.
« Notre bouée de secours »
Le 30 juin était le dernier jour pour prendre son dossard à 60 euros pour le NiceCannes. Les tarifs augmentent une première fois de 15 euros jusqu’au 31 octobre, puis une deuxième fois à partir du 1er novembre. 3 000 athlètes ont déjà payé pour relever le défi. Des chiffres « réjouissants » pour Azur Sport Organisation avec une ouverture des inscriptions en mars retardée
L’Ethiopien Gemechu Alemu, dernier vainqueur en du marathon Nice - Cannes.
de plusieurs mois. Mais une reprise épidémique viendrait tout bouleverser. « Il y a toujours cette menace qui plane. Si pour des raisons sanitaires ou autres, la date est supprimée, c’est fini pour nous. Cet événement est notre bouée de secours », s’inquiète Pascal Thiriot. La crise du début d’année a provoqué beaucoup de reports avec pour conséquence un calendrier chargé, explique le président de l’association azuréenne : « Tous les marathons nationaux et internationaux qui n’ont pas eu lieu sont reportés au deuxième semestre. Il y a donc douze mois d’évènements en un semestre. »
Des masques au départ
A la tête du Collectif Evénementiel
Sportif Outdoor (CESO), Pascal Thiriot se démène depuis le début de l’année pour fixer les mesures sanitaires des marathons. Pour le Nice-Cannes, il détaille : « Les coureurs auront les masques sur la ligne de départ car il est impossible +377 d’assurer la distanciation. Ils le retirent en courant et le remettent à l’arrivée. Certains seront peut-être dubitatifs à cause de la réglementation. Il faudra un test PCR de moins de 72 heures. » D’autres changements sont à prendre en compte. Les médailles seront remises dans un sac et non au cou des participants. Les morceaux de fruits dans des assiettes aux points de ravitaillement seront remplacés par des produits énergisants. Pour des raisons logistiques, le village ne sera pas sur la Place Masséna mais au Palais de la Méditerranée. Seuls les spectateurs ne font l’objet d’aucune restriction particulière.
« Garantir la sécurité est essentiel », conclut Pascal Thiriot pour qui le marathon Nice-Cannes ne peut qu’avoir lieu.