À quoi ressemblaient les étés monégasques au XIXe siècle ?

Dans cette nouvelle rubrique estivale, nous évoquons la vie estivale de Monaco au cours du XIXe siècle, à travers la presse de l’époque.

Au milieu du XIXe siècle, en Principauté comme sur toute la Côte d’Azur, le tourisme d’été n’existait pas. Ou peu. Les visiteurs fréquentaient surtout notre région au cours de l’hiver. Le prince luimême quittait Monaco à la saison chaude pour se rendre en son château de Marchais dans l’Aisne. Chaque été, le Journal de Monaco informait la population de son départ. À l’époque, les journaux informaient quotidiennement leurs lecteurs des déplacements des têtes couronnées, des arrivées et départs des gens importants et des hôtels de leur séjour...

Faire venir les touristes en grand nombre était l’une des préoccupations des autorités monégasques. Aussi, en , naquit le projet d’intégrer la Principauté à un circuit des grandes villes thermales d’Europe... Venir à Monaco était bien. Mais encore fallait-il qu’on n’y souffre pas trop de la chaleur ! Or, au début des années , on s’inquiétait du… réchauffement de la planète. Dans un article du  juillet , le Journal de Monaco avance une cause tout à fait inattendue à ce phénomène climatique : l’ouverture du Canal de Suez !...

Est-ce la chaleur qui, un jour, a fait perdre la tête à un cocher, lequel lança à toute allure ses chevaux dans le virage de Roquebrune ? Victime d’un excès de vitesse, il se tua dans ce virage au début de l’été . Voilà les sujets que nous abordons aujourd’hui. En ce qui concerne la voirie, elle a été améliorée. Nous nous sommes plus en danger au virage de Roquebrune. Ça fait du bien de le savoir !...