Le train des Merveilles, locomotive de l’économie locale
Il y a de nouveau foule à bord. Le doublement de la capacité du train des Merveilles, depuis le
er juillet, n’était pas de trop. « Nous avons eu beaucoup de succès au mois de juin. Nous accueillons quotidiennement entre et passagers », salue Lucie Cheron, l’une des trois guides-conférencières qui se relaient à bord, mandatées par la SNCF et la Région.
La liaison ferroviaire Nice-Tende a été rétablie le mai, sept mois après la tempête. La « ligne de vie » de la Roya a repris tout son sens. Cet été, le train draine dans la Roya un public restreint, mais précieux pour l’économie locale. On y croise des touristes venus de Bretagne ou du Pas-de-Calais, et même des Anglais, Italiens ou Allemands.
« En semaine, il y a beaucoup de retraités et de randonneurs, et le week-end, davantage de familles, constate Lucie Cheron. Des gens font le parcours jusqu’à Tende et découvrent un autre village au retour. On peut visiter, profiter de la restauration, du Musée des Merveilles... Et il y a encore de belles boucles à réaliser autour. »
Suzanne Laugier, Jo Fredy et Jean-Louis Meytral ne s’y sont pas trompés. Ces randonneurs en montagne, membres du Club alpin Nice-Mercantour, montent redécouvir cette vallée qu’ils connaissaient bien. « On va faire un petit tour dans le vallon du Réfrei. On voir comment ça se présente au-dessus de Tende », confie Jo Fredy. Jean-Louis Meytral compte repérer les lieux avant d’y remonter en voiture. Et « déjeuner dans un restaurant pour aider, autant qu’on peut, la vallée à revivre ».
Les explications des guides-conférencières rythment le voyage de Nice à Tende.