En festival : « Ça tombe en pleine saison… »

Du côté des festivals, on commence à avoir l’habitude des changements de directives. Chez les Azuréens de Panda Events, qui ont plusieurs rendez-vous de différentes tailles sur le feu, comme les Nuits Guitares à Beaulieu-sur-Mer les 21, 22 et 23 juillet, une soirée Crossover Summer Beach Party à Menton le 25 juillet, ou les soirées Villa Plages à Cannes du 5 au 8 août en remplacement des Plages Electro, annulées, on devient philosophes.

Ce qu’il faut faire, c’est « de la pédagogie »

« Avec tout ce qui se passe, on essaie de rester calmes et pragmatiques. Ce qui est dur, c’est que ça tombe en pleine saison et pour dans une semaine, ce qui est positif, c’est que pour une fois, c’est clair », réagit le boss de Panda Events, Benoit Geli. Le pass sanitaire imposé aux rassemblements de plus de 50 personnes pour les lieux de culture dès le 21 juillet, concrètement, pour Panda Events, ça veut dire : « Se munir du matériel nécessaire, on va voir ça avec les sociétés spécialisées avec lesquelles on travaille, c’est un coût supplémentaire. C’est plus de monde pour organiser deux contrôles différents, l’accès sanitaire et le billet, la gestion de ces flux peut être compliquée. Sur les

Les Nuits Guitares, à Beaulieu-sur-Mer, en .

gros événements, on était déjà préparés, sur les petits, plus à la cool, on travaille déjà à la mise en place », poursuit Benoit Geli. Ce qu’il faut faire, insiste l’organisateur, « c’est de la pédagogie» . « Il faut rappeler que le pass sanitaire c’est le vaccin ou le test. »

« J’ai peur qu’on en perde en route »

Pas de pour ou contre le pass sanitaire ici : «Onest organisateurs d’événements, ce qu’on veut, c’est donner la possibilité à des artistes de jouer et au public de les voir, et on fait tout ce qu’on peut pour que ce soit dans de bonnes conditions » .La question en revanche, c’est « est-ce que cela va se ressentir (DR) sur les billetteries, déjà timides ? », s’inquiète Benoit Geli. « Les gens achètent leur place au dernier moment, on le voit. Avec ça, en plus, j’ai peur qu’on en perde en route. » Cela pourrait-il avoir l’effet inverse, rassurer ceux qui hésitaient à participer à des rassemblements ?

« Peut-être. C’est un peu ce que l’on a constaté avec les mesures Vigipirate, c’était compliqué à mettre en place, mais les gens se sont sentis en sécurité. De toute façon, ça fait deux ans qu’on réfléchit à deux mois, pas plus. On va passer l’été, la rentrée ça sera encore autre chose, et le passage au test payant cet automne risque de changer encore la donne. »