« C’était terrible d’affronter Jules Bocandé »
Des adversaires niçois qui vous ont marqué ?
Jules Bocandé. C’était à l’époque un football moins exigeant, mais c’était terrible de l’affronter quand il était dans un bon jour.
Des Niçois du passé ?
Le gardien Dominique Baratelli. J’étais un adepte des figurines Panini. Katalinski en défense centrale, Bjekovic avant-centre. Jouve au milieu, qui a joué aux
Caillols, club où j’ai été formé avec Cantona et Tigana. Comme René Marsiglia, dont je connais bien la famille puisque j’ai joué avec son frère Antoine. Il y avait Rohr au milieu de terrain. Ça envoyait !
Le joueur Galtier jouerait dans votre équipe ?
(Il réfléchit) Sur l’état d’esprit, la mentalité, l’investissement et l’exigence, oui. Sur le niveau, je ne suis pas sûr.
Vous allez habiter où ?
(Sérieux) A Monaco. Ou SaintTropez. (Il rit) A Nice ! J’ai trouvé mon logement où je vivrai avec mon épouse. Quand je lui ferai mal à la tête, elle prendra la voiture pour aller voir ses parents à Cassis (rires).
Le poste de sélectionneur vous intéresse pour l’avenir ?
C’est un métier différent, je regarde ça de très loin. Je pense que c’est le poste le plus difficile pour avoir cotoyé Javier Clemente à Marseille, qui avait été sélectionneur de l'Espagne pendant ans. Il y a certes des plages de récupération, mais il y a la pression de tout un peuple, tout un état sur les séances de travail. Pour cette énorme pression, je pense que c’est le poste le plus difficile.