Benjamin Monclar : « Le club de mon enfance »
Parti d’Antibes en 2013, le fils du grand Jacques est de retour sur la Côte d’Azur. L’arrière de 33 ans apportera son expérience aux Sharks. Il savoure ces retrouvailles.
Certains l’attendaient. D’autres en rêvaient. C’est désormais fait : Benjamin Monclar est de retour à Antibes. Après huit saisons passées dans une équipe de Blois dominante, l’arrière a trouvé un accord avec les Sharks et retrouvera ‘’son’’ club à la reprise. Avec plus d’expérience et surtout une grosse envie de mener à bien le projet collectif. Le fils de la légende Jacques Monclar a déjà repris ses marques et retrouvé ses vieux copains.
Est-ce qu’on peut dire que vous êtes de retour à la maison ?
Bien sûr, on peut dire ça. Largement à la maison même ! (sourire)
Ça vous trottait dans la tête ?
Oui, c’est quelque chose que j’ai toujours eu dans un coin de ma tête, ici c’est chez moi. C’est le club de mon enfance, j’ai vu mon père gagner, j’y ai joué... Je ne sais pas si je vais finir ici, mais revenir ici à ans et essayer de faire quelque chose de bien, c’est beau. Si je l’avais écrit je ne l’aurais pas cru. C’est le scénario idéal.
Vous sortez de huit belles saisons à Blois mais vous y avez aussi connu des déceptions. Qu’est-ce qui reste ?
Que des bons souvenirs ! Il y a eu ces montées qui ne
Benjamin Monclar rentre à la maison...
se sont pas faites, mais sur le terrain on a toujours gagné. Il y a des choses qui se sont passées en dehors du terrain avec la Covid, une histoire d’agrément()... Mais on n’a jamais eu de saisons compliquées, jamais connu de saisons de défaites.
Qu’est-ce qui différencie le Benjamin Monclar de son départ à son retour ?
Et bien, huit ans ! (rire) Huit ans d’expérience, de progression. J’ai connu la Nationale , j’ai gravi les échelons avec la Pro B. Ce n’est pas à moi de le dire, mais je suis devenu un joueur majeur de mon équipe, j’ai été capitaine, j’ai mûri.
Dans quel domaine de votre jeu ?
Surtout dans la constance. Ce qu’on a beaucoup travaillé avec le coach, c’est dêtre stable et régulier. Comprendre que si tu passes à travers au niveau de l’adresse, tu peux compenser par autre chose.
Vous arrivez avec le statut d’ancien du club, mais aussi de joueur confirmé deProB.Çametplusde pression ?
Je ne vais pas dire qu’à
Blois c’était facile mais je connaissais le coach, l’environnement... Il y avait un peu de confort. Venir à Antibes, c’est ça qui me booste. Un nouveau challenge, un nouveau coach. C’est excitant.
Benjamin sur le parquet, ça veut dire que les supporters vont croiser Jacques Monclar dans les tribunes ?
Ah ça je ne sais pas, il faut lui demander (sourire).
Il y a plus de chances qu’avant, mais est-ce qu’il va venir ? Il a un emploi du temps chargé ! Mais c’est possible...
Sur le terrain, que peut espérer cette équipe ?
Je ne connais pas encore le discours du club. Je ne vais pas dire il faut viser la montée, il faut finir premier, il faut faire ci ou il faut faire ça. Mon objectif, c’est de bien jouer, de progresser, que l’équipe tourne bien, que les gens soient contents parce qu’ils voient des beaux matchs... Les résultats seront la conséquence de tout ça.
Si on arrive à structurer l’équipe et avoir un collectif qui tourne, ce sera très bien. 1. Blois s’est notamment vu refuser une montée en Jeep Elite pour un centre de formation non agréé.