Christophe Leroy crée encore la polémique à Saint-Tropez
Après les soirées organisées à Paris en pleine pandémie, le chef a déclenché une nouvelle controverse en voulant organiser un « dîner Barclay » hier soir.
Un « dîner Barclay » prévu hier pour la modique somme de 160 euros, comprenant « une pétanque-cocktail » sur la place des Lices et un « dîner gastronomique by Christophe Leroy » au Leroy’s business club à Saint-Tropez, dont l’adresse ne figure pas sur le carton. L’invitation avait de quoi éveiller la curiosité et les papilles de plus d’un… Nous sommes donc allés sur place.
18 h 20 : Christophe Leroy est dans son Business Club, au 62, boulevard LouisBlanc, à deux pas de la place des Lices. Il nous accueille, enfin façon de parler, quand on lui demande comment va se passer la fête : « Quelle fête ? Vous êtes invités ? Non, alors ça ne vous regarde pas. Ne viennent ici que des gens que
j’invite… » répond-il, comme une invitation à tourner les talons. On insiste sur la tenue ou pas du cocktail et du concours de boules, prévus à partir de 19 h près de la fontaine de la place des Lices. « J’ai le droit de jouer aux boules », élude-t-il. À l’heure dite, la célèbre place tropézienne n’est occupée que par les traditionnels estivants et boulistes du cru. Aucun signe des réjouissances annoncées, ce qui satisfait visiblement un groupe de policiers municipaux discrètement présents au bout de la place.
« On a réussi à le court-circuiter »
Jointe par téléphone, la maire Sylvie Siri ne peut que s’en réjouir. Christophe Leroy lui aurait-il indiqué dans l’après-midi qu’il avait renoncé à son projet ? « J’ai envoyé quelqu’un et on m’a confirmé qu’il ne se passait rien du tout place des Lices mais je n’ai jamais eu de contact avec M. Leroy. Il a dû avoir vent sur les réseaux, où j’ai vu que ça commençait à se déchaîner, que la mairie s’associait à l’opposition de Guillaume Barclay, pour des raisons déjà de sécurité. On a réussi à le courtcircuiter et c’est une bonne chose car franchement, associer Saint-Tropez et l’image de M. Barclay avec ces soirées à l’arrache, sauvages et sans autorisation, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux… » Quant à la soirée privée, elle a, semble-t-il, bien eu lieu, mais loin du regard des vacanciers… et des journalistes qui, à l’inverse des fameuses « soirées blanches » d’Eddie Barclay, n’étaient pas les bienvenus !