La colère du fils d’Eddie Barclay et de la Ville de Saint-Tropez
Ayant eu vent de ce soi-disant « Dîner Barclay », le fils d’Eddie, Guillaume, et la Ville de Saint-Tropez ont manifesté leur forte opposition à ce rendez-vous où le nom du célèbre producteur et celui de Saint-Tropez sont associés au chef. Car Christophe Leroy fait l’objet de nombreuses controverses à Paris et dans le Golfe où il a exercé pendant de nombreuses années.
Sur le carton d’invitation figurait aussi le nom de Michel Soyer, connu comme « spécialiste en relations publiques » et qui a organisé plusieurs réceptions à Paris au Leroy’s club installé alors au Palais Vivienne de Pierre-Jean Chalençon. N’ayant reçu aucune demande d’autorisation, la Ville de Saint-Tropez, par la voix de la maire Sylvie Siri, avait donc pris les devants pour empêcher la tenue du cocktail sur la place des Lices en prévoyant l’intervention de policiers municipaux : « L’occupation du domaine public répond à des règles très précises, d’autant plus qu’en cette période de crise sanitaire, la ville ne peut tolérer des manifestations sauvages… » Guillaume Barclay, fils d’Eddie, a lui aussi manifesté sa colère face à ce projet et l’a fait savoir : « J’ai appris l’organisation d’une fête tropézienne, soi-disant en hommage à mon père, qui en réalité n’est ni plus ni moins qu’une opération commerciale organisée par le chef Christophe Leroy. Cette fête organisée en partie sur le domaine public de St-Tropez et dans un espace privé sur réservation moyennant une belle rémunération, n’est absolument pas cautionnée ni par la famille, ni par la municipalité. Personne n’a été tenu informé, ni nous, ni Madame la maire, et je tiens à mettre fin à cette relation mise en place depuis des années sans notre consentement entre l’image de mon père et celle nauséabonde de Monsieur Leroy qui, me semble-t-il, veut se faire plus Prince que le Prince… »