L’ASM est (presque) fixée
Monaco a hérité hier du futur vainqueur de la double confrontation entre le Sparta Prague et le Rapid Vienne au troisième tour préliminaire. Un tirage plutôt clément sur le papier.
Les Monégasques avaient une chance sur deux de connaître hier leur adversaire au « TP3 ». Ils savent désormais ce qui les attend mais ils devront patienter jusqu’au 28 juillet et le match retour entre les Tchèques du Sparta Prague et les Autrichiens du Rapid Vienne pour être totalement fixés sur leur sort. Sur le papier, ces deux équipes, habituées des joutes européennes, semblent à la portée de l’ASM, qui n’oublie pas qu’elle aurait pu se coltiner les Turcs de Galatasaray dans leur stade chaud bouillant ou les Russes du Spartak Moscou, jamais faciles à bousculer.
Le match aller aura lieu le 3 ou 4 août prochain au LouisII avant le retour une semaine plus tard. Entre les deux, l’ASM devra bien négocier la réception du FC Nantes pour la première journée de Ligue 1. Pour le vainqueur, viendront ensuite les barrages (l’aller les 17 ou 18 août, le retour les 24 ou 25), dernière étape avant l’accessit vers la plus prestigieuse des compétitions européennes. L’adversité montera alors d’un cran avec au menu le vainqueur de Benfica Lisbonne - Spartak Moscou ou celui de l’opposition entre le Shakhtar Donetsk et Genk. Pas évident. D’autant que les récents précédents ne poussent guère à l’optimisme. Sur les cinq dernières fois où des clubs de Ligue 1 ont dû passer par les deux tours préliminaires, seule l’AS Monaco, en 2016, était parvenue à rejoindre la fameuse Ligue des Champions. Une grande et belle épopée qui l’avait vu échouer à la porte de la finale (élimination en demies contre la Juventus). Lyon en 2013, Lille en 2014, l’ASM en 2015 et Nice en 2017 étaient eux passés à la trappe. C’est dire la difficulté de la tâche qui attend les hommes de Niko Kovac, assurés quoi qu’il arrive de jouer la phase de groupes de la Ligue Europa, en cas d’échec.