Monaco-Matin

Sur les plages, la bataille des transats est repartie pour une saison !

- L.D.

L'histoire n'a rien de nouveau. Mais elle cristallis­e toujours autant les tensions l’été sur les plages mentonnais­es. Chacun veut sa place au plus près de l’eau. Quitte à arriver aux aurores pour disposer serviettes et parasols à deux pas de la mer et s’en aller pour revenir quelques heures plus tard.

Une façon de faire qui provoque de nombreuses tensions comme le souligne Alice Hertz : « Des fois, cela nous arrive de traiter des conflits. Soit on arrive à calmer tout le monde, soit on appelle la police municipale. »

Parmi les touristes, les Italiens seraient

Venir tôt, laisser sa serviette et son parasol pour réserver son emplacemen­t pour plus tard, puis repartir à d’autres occupation­s : une pratique répandue à Menton qui crée chaque été des tensions.

des adeptes de cette pratique. Cette pratique, qui était répandue de l’autre côté de la frontière, y a été pourtant interdite en 2 016. Désormais, tout contrevena­nt s’expose là-bas à une amende de 200 euros. En France, aucune sanction n’est prévue pour le moment.

« Je ne laisserai jamais mes affaires sur la plage, concède Marie. C’est beaucoup trop risqué, d’autant plus que l’on peut revenir plus tard, quitte à se mettre ailleurs. » « Je ne comprends pas que les gens fassent cela, lance Frédéric. Ils prennent de la place pour rien, et on ne peut pas s’asseoir où l’on souhaite. »

Si certains sont dans l’incompréhe­nsion, d’autres sont davantage dans l’indifféren­ce, à l’image de Céline : « Les gens font ce qu’ils veulent. Mais ils ne doivent pas s’étonner s’il y a des vols… »

Car il arrive également des mésaventur­es aux personnes qui laissent leurs affaires sur les plages. Par exemple, des vols de parasol ont déjà été signalés aux maîtresnag­eurs sauveteurs. «Onnepeut rien y faire, reconnaît Alice Hertz. On n’est pas la police, et c’est mieux de ne rien laisser sur la plage durant plusieurs heures… »

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