Ravera-Scaramozzino « croit en ses rêves »
Alors que le coup d’envoi des épreuves d’aviron aux JO sera donné demain, Elodie Ravera-Scaramozzino s’est confiée. Avec sa coéquipière Hélène Lefebvre, la Niçoise de ans va tenter de faire mieux que la belle e place obtenue en à Rio, en deux de couple. Et pourquoi pas rentrer dans l’histoire ? L’aviron féminin français ne possède qu’une seule médaille olympique à son actif, le bronze de la doublette Hélène Cortin-Christine Gossé en . Les qualifications s’ouvrent demain (dès h) avant une finale éventuelle le juillet.
Elodie, comment vous sentez-vous à l’approche de ces J.O. ? Très bien. Nous sommes arrivées le juillet, on évacue le décalage horaire et un voyage un peu long de h. On récupère. On revient d’un stage de préparation d’un mois dans le Jura axé sur des conditions similaires à ce que nous allons vivre au Japon. Nous sommes prêtes. Les Jeux, c’est le Graal. On a hâte. J’ai plus de maturité qu’en .
Après un titre de championne d’Europe en à Glasgow et une cinquième place aux J.O. en , quelles sont vos chances aujourd’hui ?
Avec Hélène, on a fait toutes les prépas en osmose. C’est une amie plus qu’une coéquipière et on croit en nos rêves, en nos chances. Seule inconnue, on ne sait pas où l’on se situe par rapport à la concurrence. Cette année, le calendrier des compétitions a été perturbé par la crise sanitaire, on ne s’est pas mesurées à nos adversaires. Pour comparer avec , seule la coque lituanienne, médaillée de bronze, est encore là.
Quelle est l’ambiance au Japon malgré la crise sanitaire ? On avait peur des restrictions mais c’est bien organisé. On fait un test salivaire chaque jour. On ne se rend pas vraiment compte. On est dans notre bulle même si à l’heure des repas chacun a sa place entourée de plexiglas. On a du mal à se parler les uns les autres mais ça va. Les Japonais sont très accueillants et bienveillants, on se sent bien.