500 signatures : comment ça marche ?
Cinquante en , cent en , cinq cents depuis : le nombre de « parrainages » d’élus nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle n’a cessé d’augmenter. L’objectif de cette disposition est de limiter, autant que possible, les candidatures fantaisistes susceptibles de « parasiter » le scrutin majeur de la vie politique française. Quelque édiles peuvent soutenir un – et un seul – prétendant à l’Élysée. Parmi eux, les maires ( ) sont largement majoritaires. Les députés, sénateurs, conseillers départementaux ou régionaux, présidents de métropole peuvent notamment être sollicités. Le fait de détenir plusieurs mandats ne permet pas d’accorder plusieurs parrainages. Depuis , les signatures d’édiles doivent provenir d’au moins trente départements différents, avec une limite fixée à cinquante paraphes par département.
Depuis , les candidats disposent d’un mois pour récolter les cinq cents parrainages, contre trois semaines auparavant. Mais dans les faits, la collecte commence près d’un an avant le premier tour : les équipes de campagne sollicitent alors des « promesses de signatures ».
La loi de mai impose la publication de l’intégralité des noms des parrains, au fur et à mesure de leur dépôt et de leur validation par le Conseil constitutionnel. Chaque candidat reçoit alors de l’État une avance de euros destinée à financer sa campagne électorale.