« Jean-Paul était un casse-cou exceptionnel »
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En 1985, le réalisateur Alexandre Arcady avait dirigé Jean-Paul Belmondo à ce moment-là au top de sa carrière pour son film Hold-up dont le tournage s’était déroulé durant 16 semaines à Montréal, au Québec, puis à Paris et à Rome. «On m’a proposé l’adaptation du roman Quick Change de Jay Cronley, que j’avais lu, sur un scénario écrit par Daniel SaintHamont et Francis Veber. Je savais que Jean-Paul Belmondo s’y intéressait et je n’ai pas hésité trois secondes. Pour moi, c’était l’occasion de tourner avec le plus grand acteur français. J’avais très envie de travailler avec lui d’autant que je le considérais un peu comme quelqu’un de ma famille. Notre rencontre a été magnifique et exceptionnelle. C’était un plaisir pour un metteur en scène d’avoir un enfant qui aimait jouer. Il aimait tellement jouer qu’il allait même au-delà. Et c’était une comédie policière. Donc, on était là pour rigoler. Et de plus, il se déguisait en clown toute la journée. Ça le ravissait vraiment ! C’est l’un de ses rôles (Grimm, un voyou au grand coeur) où il s’est amusé le plus. Il y a eu un accident durant le tournage et on a eu très, très peur. Rémy Julienne avait supervisé une cascade avec la dépanneuse finissant sa course dans un tas de sel. Une flaque d’eau est apparue sur le plateau et quand la voiture a roulé, il y avait une crevasse que le véhicule n’a pas vue. Et cela a provoqué une secousse très importante au point que Jean-Paul s’est cogné la tête très fortement. Il y avait beaucoup de sang. C’était très impressionnant. On l’a emmené très vite à l’hôpital de Montréal. Il n’a eu que deux points de suture. Et le lendemain, il était déjà en voiture pour une autre cascade. C’était extraordinaire. C’était un cassecou ! Pas question pour lui de se faire doubler pour les cascades. Il prenait des risques, mais tout était calculé. »
Hold up,
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