Les Niçoises s’inclinent sur le fil à Toulon (24-23)
Les Niçoises ont débuté leur championnat par une défaite sur le fil chez leurs voisines de Toulon / Saint-Cyr. Elles ont livré un gros combat mais ont moins bien géré le money-time.
Il restait une minute et trente secondes à jouer. Et le tableau d’affichage indiquait une égalité parfaite 23-23 entre Toulon et Nice. Moment choisi par le coach du Toulon Métropole Var Handball (TMV) Stéphane Plantin pour poser son ultime temps-mort. Dans un palais des sports survolté, M. Berger-Wierzba réussissait à décaler la recrue monténégrine Malovic à la 59e pour passer devant (24-23).
Un passage en force plus tard de la Niçoise Chambertin et le sort du match s’avérait scellé. Revers sur le fil 24-23 lors de la première journée de Ligue féminine
de handball. Un bras de fer et un revers rageant. Qui plus est dans un derby de la Méditerranée, ultraserré. Jamais aucune des deux formations n’aura mené de trois buts.
« Nous savions que ce ne serait pas facile de venir jouer ici, assurait Marjan Kolev, le coach niçois. En première période, nous avons réussi à trouver plus de solutions collectives et nous étions mieux en place. Leurs gardiennes nous ont fait mal et on a péché dans les un contre un en fin de rencontre. Toutes les équipes peuvent être dangereuses, nous sommes prévenus. »
La révolte de Prouvensier
Les Varoises N’Diaye, les soeurs Berger-Wierzba ou encore Abdourahim ont été solides en défense malgré les coups de boutoir de la capitaine niçoise Abdelmalek (8/14). L’emblématique ex-Rebelle Gnabouyou (3-9) n’a d’ailleurs pas réussi à peser en attaque malgré son imposant gabarit.
Dans un premier acte où les Aiglonnes semblaient légèrement plus mobiles et rapides, les Varoises ont pu compter sur leur nouvelle capitaine, la gardienne Balzinc (7 arrêts en une mitemps contre 4 pour Colic), pour rester devant d’une courte tête (11-10). Après une entame tambour battant de la Niçoise Prouvensier (4 buts en huit minutes), dont un sublime kung-fu (16-17, 38e) à l’aile droite après une subtile passe d’Abdelmalek, les deux formations ont bataillé avec coeur. Pour ne jamais réussir à se distancer réellement. « Il s’agissait d’un sacré combat. Cela aurait pu tourner dans un sens comme dans un autre, avouait l’entraîneur toulonnais au coup de sifflet final. Nous avons réussi à être plus efficaces dans le moneytime. Même quand nous avons perdu des ballons importants, nous n’avons jamais lâché mentalement. » Un derby indécis jusqu’à cette dernière minute trente. Les Niçoises devront vite l’effacer pour rebondir, dans dix jours, contre Bourg-de-Péage à domicile.